Disparition d’Erwan : l’identité du corps non confirmée, l’hypothèse d’une noyade privilégiée
© de Barry Christoph/ABACAPRESS.COM - Des gendarmes. (image d'illustration)
L’autopsie réalisée vendredi 5 avril sur le corps repêché dans une rivière de Moncoutant-sur-Sèvre (Deux-Sèvres) ne permet pas de confirmer s’il s’agit du jeune Erwan, a expliqué Julien Wattebled, le procureur de la République de Niort, dans un communiqué. Cependant, l’hypothèse privilégiée par l’autopsie est la noyade.
Le corps d’Erwan, disparu en février dernier, a-t-il été retrouvé ? Vendredi 5 avril, le procureur de la République de Niort a révélé, dans un communiqué, les premiers éléments de l’autopsie du corps repêché la veille dans une rivière de Moncoutant-sur-Sèvre (Deux-Sèvres). Réalisée à l’institut médico-légal de Poitiers, l’autopsie n’a pas permis de confirmer l’identité du corps. Le procureur de la République de Niort a tout de même précisé que les résultats des prélèvements génétiques "devraient être connus en milieu de semaine prochaine", peut-on lire sur BFMTV.
Le corps a été repêché jeudi 4 avril par un pêcheur. "Des papiers d’identité au nom d’Erwan Blais ont été trouvés dans les vêtements portés" par le corps découvert peu après 16h15 dans un bras de la Sèvre, dans la commune où Erwan avait été aperçu pour la dernière fois. "Le corps découvert (…) dans la Sèvre Nantaise à Moncoutant-sur-Sèvre a pu être ramené sur les berges par les militaires de la brigade nautique de La Rochelle et faire l’objet d’un premier examen par le médecin légiste et les techniciens en identification criminelle de la gendarmerie", expliquait le communiqué de jeudi. L’hypothèse d’une mort par noyade est privilégiée par l’autopsie réalisée ce vendredi.
Une disparition après une soirée en boîte de nuit le 11 février
Erwan Blais, 18 ans, étudiant à l’université de Poitiers, est porté disparu depuis une soirée passée avec des amis à La Morinière, une discothèque à Moncoutant-sur-Sèvre. Sa disparition a été signalée dès le dimanche 11 février et un appel à témoins lancé dès le lendemain par la gendarmerie. Une information judiciaire pour disparition inquiétante a été ouverte et est toujours en cours dans cette affaire.
publié le 5 avril à 22h04, Quentin Marchal et Capucine Trollion, 6Medias