Disparition d’Émile : la piste des ballots de paille abandonnée
© Durand Thibaut/ABACA - Les enquêteurs s'intéressent aux ballots de paille.
Afin de retrouver le petit Émile, disparu depuis plus d’une semaine, les enquêteurs ont fait des recherches dans les ballots de paille du secteur, alors que les agriculteurs ont déjà commencé leurs moissons. Quelques heures plus tard, la piste a finalement été écartée, rapporte BFMTV.
L’enquête continue. Huit jours après la disparition du petit Émile, 2 ans et demi, au Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence, les policiers continuent leurs recherches. Plusieurs pistes sont à l’étude pour tenter de découvrir tout indice permettant de retrouver le petit garçon qui s’est évaporé alors qu’il jouait dans le jardin de ses grands-parents samedi 8 juillet.
L’une des pistes étudiées concerne les ballots de paille, selon BFMTV. Les agriculteurs moissonnent actuellement sur le secteur. "On a qu’une crainte ici, c’est que le petit garçon soit retrouvé à l’automne au moment où les agriculteurs donnent à manger aux bêtes. Parfois, on retrouve des chevreuils", craint un habitant du Vernet interrogé par la chaîne d’information. "Le petit aurait pu se retrouver dans les herbes hautes et passer dans un engin agricole. Ça serait terrible."
Un bouton dans une botte de foin
Des détecteurs de métaux ultra-performants de l’armée ont donc été mis à disposition des enquêteurs afin d’inspecter ces ballots. Grâce à ces outils, ils pourraient y retrouver un bouton de fer de trois centimètres. Mais selon les dernières informations, les recherches n’ayant rien donné, cette piste a été finalement écartée.
Lundi 17 juillet, une enquête préliminaire sera ouverte, selon Nice-Matin. "Le régime de flagrance sera automatiquement remplacé par celui de préliminaire à compter de lundi sans qu’il soit nécessaire d’ouvrir une nouvelle enquête", a prévenu le parquet de Digne-les-Bains. La disparition aura dépassé les huit jours, ne permettant pas de maintenir ce régime d’enquête selon le Code pénal.
publié le 16 juillet à 21h27, Inès Cussac, 6Medias
