Faits divers

Charente-Maritime : 16 caveaux éventrés par des profanateurs de tombes

Plusieurs cavaux ont été ouverts dans deux cimetières du département, provoquant le choc des habitants. Car même si les détails de cette affaire n’ont pas été ébruités par les autorités, des sources indiquent le traitement hallucinant qui a été réservé aux corps de certains défunts. Une enquête a été ouverte, rapporte Le Parisien.

Macabre découverte pour les habitants de Tugéras-Saint-Maurice (Charente-Maritime). Vendredi 16 juin, c’est dans ce village proche de Jonzac que quatorze cercueils qui reposaient dans sept cavaux familiaux ont été profanés, provoquant le choc des habitants. "C’est une horreur, c’est abject… Je n’ai pas les mots pour décrire ce que j’ai vu", raconte l’édile du village, Pierre Amat auprès du Parisien. À quelques kilomètres, le cimetière du bourg de Chartuzac a également été ciblé par des promeneurs de tombe qui ont cette fois-ci ouvert neuf caveaux.

Des os disséminés

"Personne n’a jamais vu une chose comme celle-là", résume l’élu qui ne s’étendra pas davantage sur le sujet. Mais d’après une source proche du dossier qui s’est confiée à nos confrères, les actes commis sont d’une atrocité inouïe. Des cercueils auraient ainsi été placés dans les allées des cimetières avant d’être ouverts. "Tous n’étaient pas forcément décomposés", précise la source, qui confie que des os ont été retrouvés disséminés ici et là, alors qu’une personne défunte avait été placée assise dans son cercueil.

Rien ne permet d’évaluer, à l’heure actuelle, les motivations des profanateurs de tombes. "Pour moi, c’est du pillage de tombes. Ils ont cassé les couvercles des cercueils pour voler les bijoux et les effets de valeur", estime Stéphane Maurin. Ce résident de Tugéras-Saint-Maurice, a appris vendredi que le caveau où reposaient des membres de sa famille avait été profané. "Ils sont entrés dedans, c’est choquant. Comment peut-on s’attaquer à des gens et à leur repos éternel ?", s’indigne-t-il.

Après avoir procédé à de nombreuses vérifications, les policiers ont laissé une entreprise des pompes funèbres sceller à nouveau les caveaux. Et une enquête a été ouverte pour "atteinte à l’intégrité de cadavres" et pour "vol".

publié le 18 juin à 18h55, Orange avec 6Medias

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