Cercueils à la tour Eiffel : affaire des "Mains rouges", soupçon d'ingérence... ce que l’on sait de l’enquête
© Laine Nathan/ABACA
Samedi 1er juin, cinq cercueils faisant référence à des "soldats français de l'Ukraine" ont été découverts au pied de la tour Eiffel. D'après les premiers éléments de l'enquête, le chauffeur serait lié à l’affaire des "mains rouges", révèle lundi TF1info.
Le mystère demeure et l'enquête se poursuit. D'après les dernières informations rapportées par TF1 et LCI lundi 3 juin, l'affaire des cercueils déposés près de la tour Eiffel pourrait être liée à celle dite des "Mains rouges". Dans la matinée du samedi 1er juin, cinq cercueils recouverts de drapeaux français, symbolisant des "soldats français de l'Ukraine" ont été déposés par trois individus sur le quai Branly, à proximité de la tour Eiffel. Les suspects, originaires d'Ukraine, de Bulgarie et d'Allemagne ont été interpellés dans la journée puis placés en garde à vue pour violence avec préméditation.
L'affaire des "Mains rouges"
Quant au conducteur de la camionnette, Georgi F., un jeune homme de 19 ans, il avait déjà été identifié dans l'affaire des dégradations volontaires en réunion au Mémorial de la Shoah, le 14 mai dernier, révèle la chaîne d’information. Des mains rouges avaient été taguées sur le bâtiment, un symbole jugé antisémite qui appellerait au meurtre. Selon les enquêteurs de la Sûreté territoriale, le conducteur Georgi F. aurait échangé avec un autre homme suspecté d'être impliqué dans cette première affaire des "Mains rouges", dans laquelle une "ingérence étrangère" est présumée.
Devant les enquêteurs, après la découverte des cercueils, le conducteur avait pourtant indiqué être arrivé la veille de Bulgarie et avoir été payé "40 euros pour déposer les individus et la cargaison". De plus, le suspect avait déclaré n'avoir rencontré ses complices que la veille des faits, et il leur a "demandé d'ouvrir [les cercueils] pour 'assurer qu'aucun corps n'était dedans", révèle TF1info. Après avoir été contrôlé par les policiers peu avant les faits, il a finalement été le premier interpellé lorsque des mouvements suspects ont été remarqués par les forces de l’ordre près de la camionnette ayant servi au dépôt des cercueils.
publié le 3 juin à 14h00, Angéline Da Costa, 6Médias