"Ça m'a glacé le sang" : après la mort de Philippine, sentiment d'effroi à l'université Paris-Dauphine
© Capture d'écran BFMTV
Deux jours après le meurtre effroyable de Philippine, une étudiante parisienne de 19 ans, l'émotion est très vive pour les étudiants de son université, inquiets que cela puisse leur arriver, rapporte TF1 mardi 24 septembre.
La disparition de Philippine, 19 ans, a été signalée vendredi 20 septembre. Le lendemain, moins de 24 heures après, la jeune femme a été retrouvée morte, son corps partiellement enterré dans le bois de Boulogne, à moins d'un kilomètre de l'université Paris-Dauphine où elle étudiait. Que s'est-il passé ? L'enquête – ouverte pour homicide volontaire – devra le déterminer, mais les premiers éléments dévoilés par la police indiquent que Philippine a vécu un calvaire. Son corps portait des "traces de sévices et de blessures".
Deux jours après cette découverte effroyable, à quelques centaines de mètres de leur fac, les étudiants de Paris-Dauphine sont encore sous le choc. Ils sont aussi terriblement inquiets que cela puisse se reproduire. "On aurait toutes pu être à sa place. (…) C'est inquiétant pour tout le monde", a témoigné une étudiante auprès de TF1. "Ça m'a vraiment glacé le sang. Ça m'a rappelé à quel point on n'est vraiment en sécurité nulle part", a ajouté une autre jeune femme. Selon un autre camarade de Philippine, ce drame, bien que non élucidé, va marquer les esprits : "Ça fait froid dans le dos et ça va laisser des traces."
Le père de Philippine adresse un message aux étudiants
Lundi 23 septembre, tous les étudiants de l'université Paris-Dauphine se sont réunis en ce jour synonyme de rentrée scolaire pour beaucoup d'entre eux. Ils ont observé une minute de silence en mémoire de Philippine. Le président de l'université a dit quelques mots et a lu un message du père de la jeune femme, a indiqué Le Parisien. "Il a lu un message du père de Philippine qui nous disait qu’il fallait se recueillir et, quelle que soit notre religion, de prier pour elle", a ainsi confié un étudiant.
publié le 24 septembre à 08h29, Maeliss Innocenti, 6Medias