Faits divers

Bourges : deux employés d’une usine de munitions blessés par l’explosion d’un obus

© Photo libre de droit / Flickr - Deux salariés de l'entreprise Nexter ont été transportés à l'hôpital après l'explosion d'un obus lors d'un test, vendredi 10 mars à Bourges.

Alors qu’ils testaient un obus, deux salariés de l’entreprise de munitions Nexter ont été blessés par l’explosion de l’engin. Les syndicats ne se disent pas inquiets et affirment que la sécurité des employés est assurée dans l’usine.

C’est un accident de travail peu commun qui a eu lieu sur le site de l’entreprise Nexter Munitions à Bourges (Cher). Vendredi 10 mars vers 14h, un obus de 40 mm a explosé, raconte France 3 Centre Val-de-Loire. C’est au cours d’un test que l’accident a eu lieu. Les deux salariés qui effectuaient ce test ont été blessés par l’explosion, dont un grièvement.

Les deux hommes ont été transportés en urgence absolue à l’hôpital de Bourges avec des blessures à l’abdomen et aux mains. "Malheureusement, on n'est pas à l'abri d'un accident, d'une munition qui fonctionne quand il ne faut pas", regrette Pascal Gillardin, secrétaire général CGT de l’entreprise, auprès de France 3 Centre Val-de-Loire. Le syndiqué indique que "toutes les mesures de sécurité sont prises" par Nexter. "Il y a déjà eu des problèmes pyrotechniques mais ça n'avait jamais touché du personnel", ajoute-t-il.

Les syndicats pas inquiets

Un sentiment de sécurité, malgré cet accident, partagé par d’autres au sein de l’entreprise. "En tant que syndicat, on n'est pas inquiets sur la sécurité. On sait que les procédures sont respectées. On a une bonne culture de sécurité dans la boîte", avance Pascal Dupuy. "Mais il y a toujours les impondérables. Un accident peut arriver parce qu'on est sur des activités d'essais sur des explosifs, donc il y a un risque", complète celui qui était élu CGT jusqu’au 1er mars.

Aucune nouvelle information n’a été donnée sur l’état de santé des deux salariés, samedi 11 mars, près de vingt-quatre heures après l’accident. En parallèle, une enquête a été ouverte par la police et l’inspection du travail pour établir les responsabilités de chacun.

publié le 11 mars à 13h55, Orange avec 6Medias

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