Bouches-du-Rhône : un commando d’hommes encagoulés défenestre un homme
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Lundi 26 août, un homme de 21 ans a été défenestré de son appartement situé au troisième étage d’un immeuble, à Marseille. Comme le rapporte Le Parisien, une enquête pour "tentative d’assassinat en bande organisée" a été ouverte.
Dans la nuit du lundi 26 au mardi 27 août, dans le centre-ville de Marseille, un jeune homme de 21 ans connu des services de police a été victime de ce qui pourrait ressembler à une expédition punitive. Selon les informations du Parisien, l’individu a été projeté de la fenêtre de son appartement au troisième étage par un commando d’hommes encagoulés. La victime est donc tombée de plusieurs mètres de haut et souffre de multiples fractures. L’homme a été transporté à l’hôpital par les marins-pompiers de la ville et son pronostic vital est toujours engagé. Comme l’a indiqué Le Parisien, une enquête pour "tentative d’assassinat en bande organisée" a été ouverte par le parquet de Marseille.
La police est arrivée sur place peu après les faits, après avoir reçu un appel au 17. Les forces de l’ordre ont pu recueillir plusieurs témoignages, dont celui de l’ex-compagne de la victime. Cette dernière a notamment révélé que l’homme de 21 ans l’avait contactée la veille de l’incident afin de lui demander si elle pouvait l’héberger, car il se sentait "menacé". Selon elle, cinq hommes encagoulés et porteurs d’armes blanches sont arrivés vers 1 h 30 et auraient isolé la victime dans une pièce de l’appartement avant de le défenestrer.
"Les expéditions punitives sont devenues monnaie courante"
Pour l’instant, les raisons de cette expédition punitive demeurent inconnues. "Il est encore tôt pour connaître précisément quel différend a été réglé par cette tentative de meurtre, mais les enlèvements et les expéditions punitives sont devenus monnaie courante. C’est un phénomène qui s’amplifie, avec enlèvements dans des coffres de voiture ou exécutions à domicile qui représentent de plus en plus d’affaires", a indiqué un policier au Parisien, avant de conclure : "Si l’on n’a pas d’images de vidéosurveillance, ce sont des enquêtes PJ très difficiles dans un milieu où l’on parle très peu à cause de la peur."
publié le 28 août à 14h25, Tanguy Jaillant, 6Medias