Faits divers

Bordeaux : l'agresseur de la grand-mère et sa petite fille condamné à deux ans de prison

L'agression d'une grand-mère et de sa petite fille à Bordeaux avait fait le tour des réseaux sociaux. D'abord reconnu comme pénalement irresponsable, l'auteur des faits, Braihima B., a finalement été condamné à deux ans de prison dont un an ferme après une seconde expertise médicale.

Les images avaient créé la sidération. En juin dernier, une grand-mère et sa petite fille étaient victimes d'une terrible agression sur le palier de leur porte dans le quartier de Chartrons à Bordeaux. Arrêté peu de temps après les faits, l'auteur de l'agression, un homme âgé de 30 ans, sous tutelle, a été condamné vendredi 26 janvier par le tribunal de Bordeaux à une peine de deux ans d'emprisonnement dont un an de sursis probatoire, rapporte Le Parisien.

Déjà condamné dans le passé à de multiples reprises pour des délits routiers ou liés aux stupéfiants, l'agresseur avait été placé à la suite de son arrestation dans un hôpital psychiatrique en raison de "pathologies psychotiques et schizophrènes".

Le discernement de l’agresseur altéré au moment des faits

Psychologiquement instable, l'individu avait indiqué aux policiers lors de sa garde à vue être en rupture de traitement. Une expertise réalisée durant son audition avait alors conclu à une incompatibilité avec le régime de la garde à vue. Dans son rapport, le médecin chargé de l'examiner avait ainsi retenu "l'abolition de son discernement", concluant à son irresponsabilité pénale. Des conclusions finalement balayées par une seconde expertise selon laquelle le discernement du mis en cause n'était pas aboli au moment des faits, mais seulement altéré. Braihima B. a par conséquent pu être déclaré pénalement responsable de ses actes.

Jugé en comparution immédiate par le tribunal judiciaire de Bordeaux, il a été déclaré coupable au terme de l'audience des faits qui lui étaient reprochés, à savoir, "violences volontaires sur mineur de moins de 15 ans suivies d'un jour d'ITT", de "violences volontaires sur personne vulnérable suivies de cinq jours d'ITT" et de "violation de domicile".

publié le 28 janvier à 09h50, Kévin Comby, 6Medias

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