Belgique : un camionneur tué par une plaque d'égout jetée depuis un pont
© Blondet Eliot/ABACA - Un camionneur a été tué par une plaque d'égout jetée depuis un pont
Un camionneur roumain est décédé dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 mai après avoir reçu une plaque d'égout lancée depuis un pont sur une autoroute belge, a indiqué le média 7 sur 7.
Alors qu'il circulait sur l’autoroute E42 à hauteur de Héron, entre Namur et Liège, en Belgique, un camionneur roumain est décédé sur le coup après qu'une plaque d'égout lancée depuis un pont a traversé son pare-brise et l'a atteint, dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 mai, a rapporté le média belge 7 sur 7, se faisant l'écho du parquet de Namur. L'avaloir était accroché à une corde.
Un appel à témoins avait été lancé par la justice pour retrouver le ou les auteurs de cet acte. Un homme s'est présenté de lui-même à la police après avoir appris la mort du chauffeur. Et la magistrate du parquet de Namur, Régine Cornet, d'expliquer que "l’individu a avoué être impliqué dans les faits et a indiqué qu’il n’était pas le seul". Quatre autres personnes "ont été privées de liberté sur base de ses indications", a-t-elle poursuivi.
Une plaque d'égout avait déjà été jetée depuis ce même pont sur un autre camion, quelques jours auparavant. Seul le véhicule avait été abîmé. Le lien entre les deux affaires n'a pour le moment pas pu être établi.
Consommation de gaz hilarant
Lors d'une conférence de presse donnée ce lundi, Régine Cornet a précisé que "trois des suspects sont majeurs et les deux autres mineurs, mais tous sont proches de la majorité". Tous sont originaires d'Andenne, non loin d'Héron. Selon RTL Info, l'acte a été commis après que les jeunes ont consommé des capsules de protoxyde d’azote, du gaz hilarant.
Après que les faits aient été qualifiés d'assassinat, ce mercredi, trois des cinq suspects ont été placés sous mandat d'arrêt pour entrave méchante à la circulation ayant entraîné la mort, a rapporté RTL Info, se faisant l'écho du parquet de Namur. Ces trois individus comparaîtront ce vendredi devant la chambre du conseil, qui décidera de leur maintien en détention ou non. Un des deux mineurs a été libéré, le second a été placé en centre fermé à Saint-Hubert.
publié le 15 mai à 16h45, Guillaume Dosda, 6Medias