Automobile : une nouvelle arnaque sévit à la pompe à essence
© Pixabay (Photo d'illustration)
Baptisée "arnaque aux 5 euros", l’escroquerie consiste à échanger une petite somme en liquide contre quelques litres de carburant avec un autre automobiliste. Mais une fois la pompe dans son réservoir, tout ne se passe pas comme prévu, rapporte Ouest-France.
Les arnaques liées à l’univers de la route sont monnaie courante. Remise au goût du jour, l’"arnaque aux 5 euros", qui, face à la hausse des prix du carburant, se répand de plus en plus en France et particulièrement dans l’agglomération nantaise, indique Ouest-France, mercredi 18 septembre.
La méthode, relativement simple, s’apparente même davantage à de l’extorsion qu’à une arnaque. Un automobiliste s’arrête pour faire le plein dans une station avec paiement par carte bancaire uniquement. Soudain, une personne l’interpelle, indiquant ne pas avoir sa carte de crédit et proposant d’échanger un billet de cinq euros contre un peu de carburant. Mais lorsque le pistolet est dans le réservoir, des hommes surgissent de nulle part, contraignant la victime à faire le plein, détaille le quotidien régional.
"Ça m’a coûté près de 90 euros"
À Nantes, un trentenaire a raconté la manière dont il s’est fait avoir sur le boulevard Dalby, rapporte Ouest-France. "Une fois le pistolet dans le réservoir, j’étais entouré de plusieurs hommes. L’un m’a tenu fortement la main pour que je ne relâche pas le pistolet de la pompe à essence. Il était assez tard, je ne me suis pas méfié. Ils ont fait le plein. Ça m’a coûté près de 90 euros", a-t-il ainsi témoigné.
En septembre 2023, Actu Toulouse rapportait une escroquerie similaire à celle des "5 euros", réalisée par des couples au volant de grosses voitures. Mais certains redoublent d’imagination pour mettre au point leurs arnaques. Selon Auto Plus, des personnes malintentionnées vont jusqu’à créer de fausses stations services dans des endroits isolés, où il est possible de se procurer du carburant de mauvaise qualité au prix du vrai.
publié le 21 septembre à 11h30, Théo Rampazzo, 6Medias