Faits divers

Après des cambriolages, la psychose s’est installée à Aumelas, un petit village de l'Hérault

© Capture d'écran - Google Maps - La mairie d'Aumelas.

Suite à une série de cambriolages, une rumeur s’est répandue à Aumelas, dans l’Hérault, selon laquelle les victimes auraient été gazées. Depuis, environ trente personnes ont décidé de patrouiller jour et nuit, selon Midi Libre.

À Aumelas, petit village de 500 âmes, situé près de Montpellier dans l’Hérault, un climat de tension s’est installé. Et ceux, depuis la publication d’un article de Midi-Libre sur de possibles “home jackings”. Selon nos confrères, les victimes auraient été gazées avant d’être cambriolées, ce que la gendarmerie dément. Depuis, une trentaine d’habitants patrouillent jour et nuit, rapporte le journal.

"Il faut que l’on soit bien organisé pour pouvoir tenir sur la durée", préconise un des habitants, retraité. Une trentaine de villageois se sont portés volontaires. La publication de l’article a été un "choc, car ici, beaucoup de gens n’ont pas pour habitude de fermer leur porte à clé", réagit un autre homme, qui a participé aux rondes.

Aucune violence sur les victimes

Trois cambriolages ont eu lieu, l’un début février, puis deux autres en mars. Les victimes auraient été gazées et dévalisées de leurs biens. "Clairement, oui, il y a une psychose”, s’inquiète Anne Fioroto, conseillère municipale déléguée à l’eau et à l’environnement à Aumelas, auprès de Midi Libre, qui a constaté des “échanges tendus” sur un “groupe WhatsApp des habitants”.

Une réunion publique a été organisée dans l’urgence, mardi 7 mars, pour tenter de calmer le village. De son côté, la compagnie de gendarmerie de Lodève, dont dépend Aumelas, dément le fait qu’un cambriolage avec gazage s’y soit produit. Selon elle, aucune violence n’a été commise sur les victimes. En revanche, elle a rappelé aux habitants de verrouiller les portes de leur domicile, plusieurs vols s’étant produits sans effraction.

publié le 11 mars à 08h53, Orange avec 6Medias

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