Affaire Leslie et Kevin : le désespoir d’un ami de la jeune femme
L’affaire Kévin et Leslie s’accélère avec l’autopsie des corps dont les résultats devraient bientôt être connus. Encore sous le choc, Jérémy, un ami de Leslie, s’est confié au Parisien.
La nouvelle est tombée dimanche 5 mars dans la soirée. Les deux corps retrouvés vendredi 3 et samedi 4 mars en Charente-Maritime, sont ceux de Leslie Hoorelbeke, 22 ans, et de son petit ami Kevin Trompat, 21 ans, selon de premières expertises révélées par le Parisien. En colère, Jérémy, un ami de Leslie, s’est confié au journal.
“J’oscille entre colère et tristesse, a décrit Jérémy au Parisien. Cette gamine avait une telle joie de vivre…” Ce trentenaire, père de famille et conducteur d’engins de profession, est installé à Aigondigné, à moins de dix minutes de Prahecq où le couple a disparu fin novembre. Il connaissait bien Leslie qu’il avait hébergé plusieurs mois. Le soir de sa mort, la jeune femme était venue récupérer ses affaires. Il est l’un des derniers à l’avoir vue vivante.
“Comment peut-on lui infliger ça, la jeter dans un bois et l’abandonner comme ça ?”
“Elle était en face de moi, elle avait le sourire ! Elle était tout ce qu’il y a de plus normal. Elle m’avait même invité à boire une petite mousse sur son nouveau terrain, où elle comptait s’installer”, a-t-il retracé. La disparition de son amie est difficile à accepter. Samedi après-midi, Jérémy s’est rendu à l’endroit où a été retrouvée la dépouille de Leslie. “Il fallait que je voie par moi-même, pour en prendre conscience”, a-t-il expliqué au Parisien.
En colère, Jérémy s’est emporté contre Tom Trouillet, l’un des suspects. “Comment peut-on se dire ami de quelqu’un et la traiter comme ça ? Comment peut-on lui infliger ça, la jeter dans un bois et l’abandonner comme ça ?”. Le trentenaire attend désormais que “la vérité éclate”.
Trois personnes ont déjà été mises en examen et placées en détention provisoire dans cette affaire : deux pour assassinats, Nathan Badji et Enzo C., et un troisième, Tom Trouillet, “pour enlèvement et séquestration.”
publié le 6 mars à 08h14, Orange avec 6Medias
