Affaire Grégory : le procureur de Dijon estime "qu'il n'y a pas un auteur unique" dans la mort du petit garçon
© ANDBZ/ABACA - Affaire Grégory : le procureur de Dijon estime "qu'il n'y a pas un auteur unique" dans la mort du petit garçon
Alors que Marie-Ange Laroche, veuve de Bernard Laroche s'exprimé 40 ans après la mort du petit Grégory, le nouveau procureur général à la cour d'appel de Dijon a indiqué au micro de RTL que l'enquête continuait pour retrouver le ou les meurtriers du petit garçon.
Une enquête qui continue. Quarante ans après la mort du petit Grégory Villemin, retrouvé pieds et poings liés dans la Vologne, le 16 octobre 1984, Philippe Astruc, nouveau procureur général de la cour d'appel de Dijon, a fait savoir sur RTL, mardi 15 octobre, que l'enquête se poursuivait. Même s'il"n'y a plus de cellule, c'est-à-dire un groupe d'enquêteurs qui travaillent à plein temps dessus", "ils répondent au cas par cas en fonction des demandes du magistrat instructeur". Et d'ajouter : "Il faut continuer à travailler tant qu'on le peut, parce qu'on le doit à ce petit garçon, on le doit à ses parents".
Alors qu'en 2017, Marcel et Jacqueline Jacob, le grand-oncle et la grand-tante de Grégory, et Murielle Bolle avaient été mis en examen, avant que ces dernières ne soient annulées pour vice de procédure, le procureur a estimé qu'il y a "une pluralité d'auteurs" dans le meurtre du petit garçon : "C'est l'hypothèse dominante, je dirais, depuis maintenant assez longtemps. C'est celle qui paraît, je dirais, résulter assez logiquement de l'ensemble des éléments", a-t-il dit à la radio.
La veuve de Bernard Laroche prend la parole
Par ailleurs, Marie-Ange Laroche, veuve de Bernard Laroche, suspect dans l'affaire et tué par Jean-Marie Villemin, a pris la parole sur BFMTV ce dimanche. "Je suis plus en colère" aujourd'hui qu'il y a quelques années, a-t-elle déclaré, estimant que son mari est innocent : "On a été détruits, broyés, et aujourd'hui, ça continue."
publié le 15 octobre à 14h45, Guillaume Dosda, 6Medias