Faits divers

Affaire Dupont de Ligonnès : le test ADN effectué après un signalement est négatif

Un test ADN avait été mené dans un monastère du Doubs, après que plusieurs témoins pensaient avoir croisé la route de Xavier Dupont de Ligonnès. Il s'est finalement révélé négatif, comme l'a indiqué le procureur de la République de Nantes.

Les analyses ADN n'ont rien donné. "Je vous informe que les analyses réalisées ont permis d’extraire un ADN. Celui-ci a été comparé à celui de Xavier Dupont de Ligonnès" et les deux profils "ne correspondent pas", a annoncé le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul. Trois personnes avaient signalé la présence d'un homme ressemblant au fugitif, dans un monastère de Montferrand-le-Château, dans le Doubs, raconte L'Est républicain.

L'homme demeure donc introuvable, treize ans après le meurtre de son épouse et de leurs quatre enfants à Nantes (Loire-Atlantique), retrouvés sous la terrasse de leur maison. Le 12 mars, un premier témoignage était parvenu aux enquêteurs. Deux autres s'étaient ensuivis. Xavier Dupont de Ligonnès aurait été aperçu pendant une veillée des sœurs de Béthanie, à Montferrand-le-Château. Un homme se nommant Jean avait dit faire partie de la Communauté du Verbe de Vie, marchant "sans but" et sans identité sur les chemins. Il serait reparti deux jours plus tard "sans donner d'explications", rappelle Le Parisien.

Plusieurs pistes envisagées

C'est son ADN qui avait été prélevé, sans succès donc. L'hypothèse d'une retraite religieuse a déjà été creusée par les enquêteurs, sans offrir d'indices intéressants. Celle d'un suicide est également creusée. Sa sœur, Christine, a publié un livre en mars, intitulé Xavier : mon frère présumé innocent. Elle y affirme qu'il était un agent de la CIA et qu'il a été forcé de quitter la France pour les États-Unis, avec sa famille, qui serait donc vivante. Une thèse contraire à tous les éléments scientifiques tirés de l'enquête.

publié le 15 avril à 21h22, Emmanuel Davila, 6Medias

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