Faits divers

Accident de Pierre Palmade : les zones d’ombre qui troublent encore l’enquête

Malgré l’avancée du travail des enquêteurs, des zones d’ombre demeurent concernant l’accident dans lequel est impliqué l’acteur Pierre Palmade, survenu vendredi 10 février, rapportent plusieurs médias.

Cinq jours après l’accident de Pierre Palmade survenu vendredi 10 février, en Seine-et-Marne, des zones d’ombre persistent autour des circonstances du déroulé du drame et des premières conclusions de l’enquête. Selon les révélations de BFMTV, au moment de l’accident, le comédien était au volant d’une Peugeot 3008 qui a dévié de son chemin en se déportant sur la voie de gauche, et était accompagné de deux personnes. Des analyses toxicologiques ont dévoilé qu’il était sous l’emprise de cocaïne au moment des faits, a précisé la chaîne. Mais, comme le rappelle le quotidien Midi Libre, un flou demeure concernant les raisons de la déviation de son véhicule.

Lors d’une perquisition dans la maison de l’acteur à Cély-en-Bière, dimanche 12 février, aucune trace de drogue n’a été retrouvée sur place. Selon les théories qui circulent, un nettoyage des lieux aurait pu avoir été opéré après les faits par les deux passagers mystères qui se sont enfuis du véhicule du comédien après l’accident. Le Parisien rapporte même que la femme de ménage de Pierre Palmade aurait confié aux enquêteurs avoir trouvé la maison en désordre, lorsqu’elle s’est rendue sur les lieux au lendemain du drame.

Une enquête pour homicide involontaire

L’enquête initialement ouverte a par ailleurs finalement été étendue au chef “d’homicide involontaire”. Lors de la collision, une femme enceinte de sept mois se trouvait dans la voiture percutée. Elle a perdu son enfant. Mais, selon BFMTV, les enquêteurs ont estimé que l'enfant à naître était viable. Pour autant, rien ne semble figé sur la question. Le chef d’accusation pourrait être abandonné si, après une autopsie, il est prouvé que le nourrisson n’a pas “vécu”, c'est-à-dire que son cœur n’a pas battu, même durant un très court instant.

Lors d'une conférence de presse, mardi 14 février, l’avocat des victimes a assuré que l’enfant de six ans, qui se trouvait aussi dans le véhicule percuté, avait la "mâchoire fracturée” et qu’il était “défiguré". Il est toujours en réanimation, comme l’homme de 38 ans, qui a subi de nombreuses opérations.

publié le 15 février à 10h03, Orange avec 6Medias

Liens commerciaux