Michel Barnier envisage d’augmenter les abattages de loups sur le territoire français
© Berzane Nasser/ABACA
En visite auprès des agriculteurs du Puy-de-Dôme (Auvergne-Rhône-Alpes) le vendredi 4 octobre, le Premier ministre est revenu sur la question du nombre de loups en France. Il a déclaré qu’une nouvelle évaluation sera rendue publique en décembre 2024.
Les éleveurs craignent sa trop grande présence près de leur bétail. La question de la présence du loup sur le territoire français a refait surface vendredi 4 octobre alors que le Premier ministre était en déplacement dans le Puy-de-Dôme (Auvergne-Rhône-Alpes). Michel Barnier a déclaré que la nouvelle évaluation du nombre de loups en France serait “un moment clé” pour augmenter la capacité de prélèvement des loups. En effet, leur présence est jugée trop importante pour les éleveurs dans certaines régions comme le rapportent nos confrères de BFMTV.
L’évaluation devrait être rendue publique en décembre 2024 et elle sera décisive pour la suite des événements. Le Premier ministre a confirmé que cela “va permettre de confirmer l'évaluation du nombre de loups dans le pays, voir les dégâts qui ont été faits. Et je pense que c'est un moment clé pour augmenter la capacité de prélèvement”.
“Moins d’idéologie et plus de pragmatisme”
Les services de Matignon ont précisé les propos du Premier ministre. Le nombre d’abattages dépendra de l’évolution du nombre de loups. La France compte environ un millier de loups et un quota d’abattage de 19 % de la population de ces canidés par an est déjà fixé.
Toutefois, à l’échelle européenne, le Premier ministre a souligné “un mouvement sur cette question vers moins d'idéologie et plus de pragmatisme au niveau européen". En effet, les États membres de l'Union européenne ont décidé d’abaisser le statut de protection du loup fin septembre 2024 malgré la levée de boucliers des associations environnementales.
publié le 4 octobre à 18h57, Myriam Bendjilali, 6Medias