Malus écologique : l’État encaisse 737 millions d’euros de recettes fiscales
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Seuil de poids abaissé, seuil d’émission réduit… Depuis début 2024, le barème du malus écologique se montre plus sévère. Résultat, l’État a empoché 737 millions d’euros sur cette taxe au premier semestre 2024. Du jamais vu.
Chaque année, le malus écologique se durcit, au gré des lois finances adoptées en fin d’exercice. "D’après les calculs de NGC-Data, l’État aurait encaissé pas moins de 737,3 millions d’euros ces six derniers mois", révélait L’Argus, jeudi 18 juillet. C’est près de deux fois plus qu’au premier semestre 2023 (379 millions d’euros) et près de trois fois plus qu’à la même période en 2022 (246 millions d’euros).
Cette augmentation sans précédent s’explique par le durcissement du barème du malus écologique. "Il culmine désormais à 60 000 euros, soit 10 000 euros de plus qu’en 2023 et n’est plus plafonné à hauteur de 50% du prix du véhicule", explique L’Argus. Aussi, la taxe a revu les émissions à la baisse (118 g/km, contre 123 g/km auparavant), tout comme le poids (1 600 kg, contre 1 800 kg auparavant).
Quels véhicules ont rapporté gros à l’État ?
En tête des véhicules qui ont généré le plus de recettes, on retrouve le Renault Trafic, qui a dégagé à lui tout seul 163 millions d’euros de recettes fiscales. C’est un deuxième fourgon qui arrive juste derrière, avec le Ford Tourneo et ses 90 millions d’euros de recettes.
Viennent ensuite le Mercedes Classe V (49,35 millions d’euros), la Porsche 911 (19,32), le Volkswagen Tiguan (12,37), le Dacia Duster (9,98), le Volkswagen T-Roc (9,37), le Citroën C3 Aircross (9,01), le Peugeot 2008 (6,83) et la Dacia Sandero (6,80), qui complète le top 10.
publié le 21 juillet à 13h55, Auguste Breton, 6Medias