Environnement

L'été 2024, le plus chaud jamais mesuré sur Terre, alerte l'observatoire européen Copernicus

© Engin_Akyurt/PIXABAY - L'année a notamment été marquée par d'importantes sécheresses.

Les trois mois de la saison estivale ont battu tous les records de températures, en raison, souligne l'observatoire, des activités humaines. Celles-ci ont provoqué une augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, expliquant cet emballement sans précédent du thermomètre.

Canicules, sécheresses, inondations… Rien, ces trois derniers mois, n'a été épargné à la planète, étouffée sous des températures record. Selon les données de l'observatoire européen Copernicus, relayées par BFMTV ce vendredi 6 septembre, l'année 2024 dans sa globalité pourrait être la plus chaude jamais mesurée sur Terre. Une annonce sous forme d'alerte : sur les douze derniers mois, la température moyenne a, en effet, été 1,64°C plus chaude qu'à l'ère préindustrielle. L'année 2023, qui avait déjà été marquée par des chaleurs extrêmes, s'était achevée avec une anomalie de 1,48°C. 2024 peut donc envisager le triste exploit de devenir la première année calendaire à dépasser le seuil de 1,5°C, l'objectif principal de l'accord de Paris de 2015.

Le 21 juillet, record de la journée la plus chaude

"Ces trois derniers mois, la planète a connu les mois de juin et d'août les plus chauds, la journée la plus chaude et l'été de l'hémisphère nord le plus chaud", détaille Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus, dans son bulletin mensuel. Avec 17,09°C de moyenne, la journée du 21 juillet 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée à la surface de la planète.

L'activité humaine, de laquelle résulte une augmentation de la concentration des gaz à effets de serre, reste la première cause de cette surchauffe, note l'observatoire. Mais comme l'indique sur Europe 1 Julien Nicolas, scientifique du C3S, ce réchauffement a aussi été accentué pendant un an par le phénomène cyclique El Nino. Le cycle inverse de refroidissement, La Nina, se fait toujours attendre.

publié le 6 septembre à 11h30, Sabrina Guintini, 6medias

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