Jusqu’à 54 degrés ! Le mercure va s’affoler aux États-Unis, le pays étouffe
Dimanche 16 juillet, la température pourrait se rapprocher du record mondial dans la Vallée de la Mort, en Californie, selon le National Weather Service. Début juillet, la planète a déjà enregistré sa semaine la plus chaude.
Une nouvelle illustration du réchauffement climatique. Déjà étouffé par un dôme de chaleur, le sud des États-Unis va encore vivre un week-end très chaud, le 15 et 16 juillet prochain. À tel point que les températures pourraient se rapprocher du record mondial, rapporte Ouest-France. Selon le National Weather Service (NWS), l’agence météorologique américaine, le mercure va grimper jusqu’à 54 degrés dans la Vallée de la Mort, en Californie, l’un des endroits les plus chauds du globe.
Située à -86 mètres sous la surface de la Terre, la Vallée de la mort détient le record mondial de la température la plus chaude. Le 10 juillet 1913, les météorologues avaient enregistré 56,7 degrés à Fulgance Creek. En juillet 2021, 54,4 degrés avaient été enregistrés dans le désert californien.
Records de température
Depuis trois semaines, le sud des États-Unis subit une vague de chaleur importante. Du Texas à la Californie, près de 50 millions de personnes figurent en alerte canicule. À Phoenix, dans l’Arizona, le mercure dépasse 43 degrés depuis dix jours, alors que la ville d’El Paso (Texas) a été frappée par vingt-quatre jours à plus de 37 degrés, selon le NWS. La conséquence du phénomène El Nino, qui augmente les températures à l’échelle mondiale, rapporte l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Aucune zone du globe n’est épargnée. Depuis début juillet, les températures ont atteint des niveaux jamais mesurés. Lundi 3 et mardi 4 juillet, la Terre a traversé ses deux journées les plus chaudes, avec 17,01 degrés le lundi et 17,18 degrés le mardi, d’après les relevés effectués par l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). Les prochaines années devraient être marquées par de nouveaux records, a déjà averti l’ONU. En cause, la conjugaison d’El Nino et du réchauffement climatique.
publié le 12 juillet à 16h30, Orange avec 6Medias
