Environnement

Gorges du Verdon, château de Chenonceau... Ces sites français menacés de disparition par le réchauffement climatique

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Dans son rapport publié jeudi 19 septembre, le Réseau Action Climat alerte sur une probable hausse des températures de 4 °C d'ici 2100. Plusieurs lieux emblématiques de la France pourraient disparaître dans 75 ans, en raison notamment de la sécheresse.

Que restera-t-il des gorges du Verdon dans 75 ans ? Ce lieu touristique situé entre les Alpes-de-Haute-Provence et le Var pourrait bien disparaître d'ici la fin du XXIe siècle, selon le dernier rapport publié par le Réseau Action Climat, jeudi 19 septembre. En cause, la crise climatique et des températures de plus en plus élevées. En 2100, le mercure devrait augmenter de 4 °C, alerte le réseau qui fédère 27 associations engagées pour le climat et la justice sociale.

Le paradis turquoise des gorges du Verdon a déjà subi un épisode de sécheresse historique durant l'été 2022, où le niveau des lacs était inférieur de 4 à 6 mètres à la normale. Les touristes pouvaient même traverser le lieu à pied entre les rives. En 2100, avec les effets du dérèglement climatique, l'eau pourrait tout simplement disparaître à certains endroits, comme dans le lac de Sainte-Croix.

La Mer de Glace ne cesse de fondre

D'autres sites emblématiques en France pourraient également être affectés par la hausse des températures, comme le château de Chenonceau, qui se trouve en Indre-et-Loire. Le débit du Cher, affluent de la Loire, pourrait en effet être fortement réduit dans les prochaines décennies, rapporte Franceinfo. Les fondations du monument historique seraient alors fragilisées.

Les glaciers sont aussi menacés par le réchauffement climatique. La Mer de Glace, située dans le département de la Haute-Savoie, fond de 4 mètres en moyenne par an. Le plus grand glacier de France pourrait donc ne plus exister d'ici la fin du siècle. "Le principal moyen de lutter contre l'impact, c'est de limiter nos émissions de gaz à effet de serre à l'échelle collective", rappelle Benjamin Crettenand, co-auteur du rapport du Réseau Action Climat.

publié le 20 septembre à 13h10, Cédric Alexis, 6Medias

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