Environnement

Des microplastiques retrouvés dans des bouteilles de célèbres marques de sodas

© Karpukhin Sergei/Tass/ABACA - Illustration

Une étude réalisée par l'association Agir pour l'environnement, et relayée par Le Parisien, fait état d'une inquiétante découverte ce jeudi 22 août : des microparticules de plastique pourraient se glisser dans vos sodas après plusieurs ouvertures.

Une analyse qui devrait donner des sueurs froides aux amateurs de sodas. Dans une étude réalisée en exclusivité avec deux laboratoires et publiée ce jeudi 22 août, l'association Agir pour l'environnement fait état d'une inquiétante découverte : des particules de plastique de "six sortes différentes" ont été décelées dans des bouteilles de Coca-Cola et de Schweppes. Selon les résultats relayés par Le Parisien, sur "20 ouvertures" d'une même bouteille, "46 microparticules ont été identifiées dans un litre de Coca-Cola et, rapporté à un litre, 62 microparticules dans le Schweppes Indian Tonic", souligne Agir pour l'environnement, qui indique également avoir trouvé des "nanoparticules", dangereuses pour l'organisme.

Une contamination engendrée par l'ouverture du bouchon ?

Un constat qui d'après l'association permet d'identifier les bouchons en plastique de ces bouteilles, ouvertes de nombreuses fois pour simuler une utilisation quotidienne, comme l'origine de la contamination : "Le nombre de microparticules augmente sensiblement à mesure que le nombre d’ouvertures croît, permettant d’émettre l’hypothèse d’une responsabilité de la dégradation du bouchon dans l’origine des microplastiques identifiés", explique l'association.

Agir pour l'environnement saisit les autorités

Une seule des deux entreprises contactées mardi 20 août a réagi. Il s'agit de Schweppes, qui s'est défendue de toute mise en danger du consommateur : "La réglementation n’oblige pas la recherche de microplastiques pour nos boissons rafraîchissantes", a fait remarquer la marque de boissons gazeuses, soulignant que la nature des plastiques utilisés pour ses produits "répond aux exigences strictes de qualité de grade alimentaire fixées par les autorités sanitaires françaises et européennes".

Sur son site, Agir pour l'environnement dit avoir "immédiatement saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) et la Direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF)", afin qu'une enquête soit lancée au plus vite à la lumière de ces résultats.

publié le 22 août à 15h43, Joanna Wadel, 6Medias

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