Environnement

Climat : juillet 2024 a été le deuxième mois le plus chaud jamais enregistré

© Sopa Images/SPUS/ABACA/photo d'illustration

Un rapport publié par Copernicus, l’observatoire européen du changement climatique, révèle que le mois de juillet 2024 a été le deuxième mois le plus chaud jamais enregistré toutes saisons confondues.

Juillet 2024 détient deux records inquiétants. D’après un rapport publié par Copernicus, l’observatoire européen du changement climatique, juillet 2024 est le deuxième mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre toutes saisons confondues, indique BFMTV jeudi. C’est également le deuxième mois de juillet le plus chaud jamais enregistré. Par ailleurs, Copernicus dans un communiqué a déclaré qu’il est "de plus en plus probable" que 2024 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée.

Juillet 2024 a été marqué par des records de chaleur en Grèce et au Japon. Au Maroc, où la température a dépassé les 48°C, 21 personnes sont décédées des suites de la chaleur extrême en 24 heures. L’Europe a connu son deuxième mois le plus chaud de son histoire, après juillet 2010. Des chiffres qui n’ont rien de rassurant, bien que ce mois de juillet soit un peu moins chaud que celui de l’année précédente. En effet, la température moyenne de la Terre a été de 16,91°C, soit 0,04°C de moins que le mois de juillet 2023.

Une année 2024 suffocante

Sur le réseau social X, Clare Nullis de l’Organisation météorologique mondiale a déclaré que "la chaleur extrême a persisté tout au long du mois de juillet, avec des conséquences dévastatrices sur les communautés, la santé des populations, les écosystèmes et les économies". Et d’ajouter : "La journée la plus chaude jamais enregistrée au monde a été enregistrée le 22 juillet (2024, NDLR)".

Les experts de Copernicus tirent aussi la sonnette d’alarme et préviennent que l’année 2024 sera une année record. Elle pourrait être plus chaude que l’année 2023 qui était déjà une année record. "Les effets dévastateurs du changement climatique ont commencé bien avant 2023 et se poursuivront jusqu'à ce que les émissions mondiales de gaz à effet de serre atteignent la neutralité carbone", analyse Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.

publié le 8 août à 07h00, Capucine Trollion, 6Medias

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