Culture

"Vous êtes Charlie ?" : face aux critiques, Miss France 2025 s'explique sur son silence

© Capture d'écran Sud Radio

Invitée mercredi 8 janvier sur Sud Radio, Angélique Angarni-Filopon avait préféré botter en touche lors d'une question sur "Charlie Hebdo" et le droit au blasphème. Miss France 2025 s'en est expliquée, vendredi 10 janvier, sur son compte Instagram.

Angélique Angarni-Filopon sort du silence. Après qu'un passage de son interview à Sud Radio, mercredi 8 janvier, a offusqué certains internautes, Miss France 2025 a tenu à livrer ses explications sur son compte Instagram, vendredi 10 janvier. Au micro de nos confrères, la reine de beauté n'avait pas souhaité répondre à la question "Vous êtes Charlie ?", au lendemain des commémorations des 10 ans de l'attentat contre le journal satirique, le 7 janvier 2015. "Chacun a un avis, moi j'ai le mien et je préfère le garder pour moi", avait-elle affirmé. Un choix qui a provoqué de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux tandis que d'autres internautes saluaient sa réserve, fustigeant le fait que Miss France soit soumise à des questions politiques.

"Peut-être cela a été maladroit mais dans ma fonction de Miss France, je me dois une neutralité sur certains sujets pour éviter tous malentendus et susciter toutes controverses", a réagi Angélique Angarni-Filopon sur Instagram. Avant de poursuivre : "Charlie Hebdo touche à des enjeux profonds et bien évidemment, la liberté d'expression est primordiale en France. Je condamne fermement les actes terroristes qui sont une attaque contre les valeurs fondamentales de notre société, notamment la liberté, la tolérance et le respect."

Une vague d'insultes en ligne depuis son sacre

Depuis son couronnement à Miss France 2025, le 14 décembre dernier, Angélique Angarni-Filopon subit un déferlement de haine et une vague d’insultes en ligne, notamment en raison de son âge (34 ans), sa coiffure et même sa couleur de peau. La société Miss France a dû publier un communiqué, le 20 décembre, pour rappeler que le harcèlement en ligne était puni par la loi et que tout commentaire haineux serait signalé à la justice. "Ces commentaires injurieux n’ont pas leur place dans notre concours, pas plus que dans notre société et seront tous signalés aux autorités compétentes", avait affirmé Frédéric Gilbert, le président de la société Miss France.

publié le 10 janvier à 20h11, Quentin Marchal, 6Medias

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