Culture

Propos sur Judith Godrèche : Anny Duperey retirée de sa fonction de marraine de SOS Villages d’enfants

© Marechal Aurore/ABACA - L'actrice Anny Duperey lors d'un festival le 13 mars 2023.

Dans la tourmente après des propos controversés sur les accusations sexuelles portées par Judith Godrèche contre Jacques Doillon et Benoît Jacquot, l’actrice de 76 ans quitte sa fonction après plus de trois décennies au sein de l’ONG. Elle a reconnu avoir exprimé des mots "maladroits".

Engluée dans une polémique liée à des propos tenus sur les violences sexuelles, Anny Duperey se met en retrait de ses fonctions de marraine au sein de l’association SOS Villages d’enfants. L’annonce a été officialisée dimanche 18 février par la présidente de l’ONG, Isabelle Moret, dans un communiqué publié sur le réseau social X. "J’ai été maladroite", a de son côté reconnu l’actrice de 76 ans, invitée de France 3.

"Ils ont eu beaucoup de plaintes contre moi", a-t-elle précisé, justifiant sa mise à l’écart de l’association de protection de l’enfance dans laquelle elle occupait le rôle de marraine depuis 1993. De son côté, l’ONG a indiqué que les deux parties avaient rompu "d’un commun accord" après les "propos maladroits" émis par la comédienne à la suite des accusations d’agressions sexuelles portées par Judith Godrèche contre les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon.

"Une chasse aux sorcières tardive"

L’actrice a déposé une plainte pour viol contre le premier pour des faits datant de 1986 à 1992, et une deuxième plainte contre le second pour viol sur mineure. Les deux cinéastes ont nié ces accusations. Le 10 février dernier, sur RTL, Anny Duperey avait dénoncé une "chasse aux sorcières tardive".

"Je pense que tout cela est extrêmement exagéré", avait lancé la comédienne. Une réaction qui a suscité l’incompréhension d’une partie du microcosme culturel, comme l’actrice Alexandra Lamy. "Ce ne sont pas des sorcières, ce sont des violeurs", avait-elle réagi sur X. Contrainte de s’expliquer, Anny Duperey a invoqué la nécessité de "tempérer l’emballement médiatique". "Très maladroitement, j’en conviens", avait-elle reconnu.

publié le 19 février à 17h50, Antoine Grotteria, 6Medias

Liens commerciaux