Le Grand Palais et une quarantaine de musées français victimes d’une cyberattaque
Des hackers ont réussi à pénétrer dans les systèmes informatiques des musées de France, révèle Le Parisien, lundi 5 août 2024. Ils ont chiffré des données financières et réclament une rançon.
Dans la nuit du 3 au 4 août, le directeur des systèmes d’information du site web du Grand Palais "a observé une activité inhabituelle, raconte Le Parisien dans ses colonnes ce lundi. Il a donné l’alerte qu’une attaque par rançongiciel était en cours".
Un rançongiciel, ou ransomware, est un logiciel capable de crypter des données, de telle sorte qu’elles deviennent inutilisables pour leurs utilisateurs habituels. Une stratégie régulièrement utilisée par des pirates informatiques, qui s’attaquent à des entreprises ou des administrations, avant de réclamer une rançon pour débloquer les données.
Pas d’impact sur les Jeux olympiques
Lors de cette cyberattaque, c’est le système qui centralise les données financières de quarante musées en France qui a été visé. "Les attaquants ont réclamé une rançon en cryptomonnaies", précise Le Parisien. Ils auraient menacé de diffuser sur Internet les données s’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent "sous 48 heures". Un temps cité parmi les musées touchés, "le Louvre n’a pas été victime de cette cyberattaque", indique Le Figaro.
Une enquête pour "atteinte à un système de traitement automatisé des données, extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ou délit punis de cinq ans d’emprisonnement" et a été confiée à la brigade de lutte contre la cybercriminalité de Paris.
La cyberattaque n’aurait vraisemblablement "aucun impact sur la tenue des épreuves des Jeux olympiques qui se tiennent dans l’enceinte du Grand Palais", estime Le Parisien.
publié le 5 août à 21h16, Auguste Breton, 6Medias