Inquiétude sur la sécurité de Miss France 2025 après sa réaction sur Charlie Hebdo
© Capture d'écran Sud Radio
Frédéric Gilbert, président de la Société Miss France, est monté au créneau dans Le Parisien, dimanche 12 janvier, pour prendre la défense d'Angélique Angarni-Filopon après les critiques liées à la polémique sur ses propos concernant Charlie Hebdo.
Angélique Angarni-Filopon menacée ? La jeune femme de 34 ans, élue Miss France 2025 le 14 décembre dernier, est au cœur d'une vive polémique depuis son interview sur Sud Radio, au lendemain des 10 ans de l'attentat de Charlie Hebdo. Le journaliste a demandé à la Martiniquaise si elle était Charlie, et celle-ci a botté en touche, préférant ne pas se prononcer. La polémique a vite enflé sur les réseaux sociaux et l'hebdomadaire satirique a jeté de l'huile sur le feu en publiant un dessin – titré Miss France n'est pas Charlie – représentant trois islamistes tenant une pancarte "Je suis Miss France".
Frédéric Gilbert, président de la Société Miss France, a réagi dans Le Parisien dimanche 12 janvier. "Il y a des gens qui peuvent tomber sur ce dessin et n’ont pas tous de l’humour. Je suis inquiet pour la sécurité de Miss France", a-t-il déclaré. Si Angélique Angarni-Filopon a elle-même reconnu avoir été "maladroite" dans sa réponse sur Charlie Hebdo, Frédéric Gilbert a pris sa défense, arguant qu'il lui est demandé d'éviter de répondre à ce type de sujets et d'observer "un devoir de réserve". "Elle a été complètement prise au dépourvu par cette question et elle s’est mise en mode automatique comme on le lui demande : ne pas s’exprimer en tant que Miss France sur les sujets politiques et religieux."
Angélique Angarni-Filopon victime de harcèlement en ligne
Cette polémique remet une pièce dans la machine du harcèlement en ligne. Depuis son sacre, Angélique Angarni-Filopon est victime d'une vague de commentaires haineux et racistes sans précédent. Frédéric Gilbert avait d'ailleurs publié un communiqué officiel juste avant Noël pour prendre la défense de la jeune femme et la protéger : "Ces commentaires injurieux n’ont pas leur place dans notre concours, pas plus que dans notre société et seront tous signalés aux autorités compétentes."
publié le 13 janvier à 07h15, Maeliss Innocenti, 6Medias