Culture

Féminisme, wokisme, Paris : "Je hais tout", lâche Michel Sardou

Invitée du 20h de Laurent Ruquier sur BFMTV, la star de la chanson française n'a pas manqué de réagir à plusieurs sujets de société et a confié qu'il quittait Paris, une ville qu'il trouve "laide, insupportable et moche".

Michel Sardou ne finira pas ses jours à Paris. Alors qu'il s'apprête à remonter sur scène (cinq ans après avoir annoncé qu'il arrêtait) à l'occasion de la sortie de son nouvel album "Je me souviens d'un adieu", le chanteur de 76 ans suscite toujours autant l'enthousiasme de la part de ses fans. Et c'est peut-être aussi à cause de son franc-parler. L'auteur des "Lacs du Connemara" était invité de BFMTV dans le 20h de Laurent Ruquier ce jeudi 28 septembre. Se décrivant comme une personne qui "hait ce siècle", Michel Sardou a avoué son désamour pour la capitale.

Alors qu'il y a vécu longtemps, il ne compte plus y mettre les pieds, et a envoyé un message non voilé à Anne Hidalgo : "Je quitte Paris parce que je ne supporte plus Paris. C'est insupportable, c'est laid, c’est moche, rien à dire (…) Je ne sais plus où j'habite, les rues sont fermées", déplore-t-il. Pour rappel, avec sa femme Anne-Marie, ils avaient un manoir dans le Calvados à quelques kilomètres de Deauville. Mais celui-ci a été mis en vente, explique Le Journal de la Maison.

Les femmes : "Qu'elles aiment un peu les hommes !"

Mais le chanteur aux 26 albums (bientôt 27) ne s'est pas contenté de critiquer le lieu où il vit. Il s'en est pris à un monde qu'il dit ne pas reconnaître : "Je déteste le féminisme, je déteste le wokisme, je déteste ce siècle d'abord, en gros je hais tout", a-t-il confié à Laurent Ruquier en souriant. En revanche, il a souhaité clarifier sa pensée sur le féminisme, et surtout "nuancer". "Les femmes ont raison de se défendre, de demander leurs droits (...) de réclamer le même salaire que les hommes, je trouve ça complètement juste. Par contre, qu'elles n'en fassent pas trop ! Qu'elles aiment un peu les hommes !", a-t-il clamé.

L'occasion pour lui aussi de revenir sur ses liens avec les personnalités politiques. Lui qui avait rencontré François Mitterrand, Jacques Chirac ou encore Nicolas Sarkozy n'a eu "aucun lien" jusqu'à présent avec Emmanuel Macron. Il s'est aussi dit très touché par la situation en Arménie. "Les Arméniens, c'est nous. Tourner la tête, je veux bien, mais on le paiera", a-t-il lâché, avant d'être plus critique sur la situation dans le Haut-Karabakh : "Il faut arrêter de baisser son froc quand même." Il s'est enfin exprimé sur la venue du pape François à Marseille et a tancé son discours sur la crise migratoire : "Le pape François parle avec l'évangile, il est obligé de citer la charité, la bonté, l'accueil (...) à un moment donné, on ne peut pas accueillir toute la misère du monde."

publié le 28 septembre à 21h53, Xavier Martinage, avec 6Medias

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