Culture

Cannes : après la montée des marches de l’équipe du film "Un p'tit truc en plus", la ministre Fadila Khattabi dénonce une faute du Festival

© ShootPix/ABACA

Vendredi 24 mai dans une interview pour Nice-Matin, Fadila Khattabi, la ministre des Personnes âgées et des Personnes handicapées a dénoncé un manquement du Festival de Cannes après la montée des marches, mercredi 22 mai, de l’équipe du film Un p'tit truc en plus.

Depuis sa sortie dans les salles mercredi 1er mai, le film Un p'tit truc en plus d’Artus séduit le public. Premier film de l’humoriste, il met en scène des acteurs et des actrices porteurs d’un handicap mental dans une histoire drôle et touchante. Mercredi 22 mai, l’équipe de cette belle production a monté les célèbres marches du Festival de Cannes. Artus a dû porter Sofian Ribes, un des acteurs du film, car il ne pouvait pas accéder au Palais des Festival avec son fauteuil roulant. Un manquement dénoncé par Fadila Khattabi, la ministre des Personnes âgées et des Personnes handicapées dans Nice-Matin, vendredi 24 mai.

"Dès mon arrivée, je l'ai signalé aux organisateurs et au directeur du CNC", a expliqué la ministre qui reste pendant deux jours au Festival de Cannes. Elle a notamment rencontré Artus et ses comédiens, qu’elle a "félicités pour la très réussie montée des marches de mercredi soir", mais leur dit dans un même souffle qu’il y avait un couac". Plus encore, elle a déclaré que "cela n'est plus acceptable de voir ce genre d'images, c'est une atteinte à la dignité de la personne que de devoir se faire porter jusqu'en haut".

"En 2025, les marches seront accessibles aux personnes en situation de handicap", promet la ministre

Dans la suite de son interview, Fadila Khattabi espère que sa prise de parole à ce sujet produira "un électrochoc" auprès des organisateurs du Festival de Cannes. "En 2025, les marches seront accessibles aux personnes en situation de handicap", promet-elle. Elle a également rappelé que ce ne sont pas aux personnes porteuses d’un handicap "de s’adapter à la société", mais "c’est à la société tout entière de s’adapter à elles".

publié le 24 mai à 16h12, Capucine Trollion, 6Medias

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