Culture

Affaire Depardieu : la maison de Benoît Poelvoorde, signataire de la tribune, taguée

© Reynaud Julien/APS-Medias/ABACA

La maison de Benoît Poelvoorde, qui a signé la tribune du Figaro en soutien à Gérard Depardieu, a été taguée dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 décembre à Namur, en Belgique, où il réside.

La signature de Benoît Poelvoorde pour soutenir Gérard Depardieu n’est pas sans conséquence. La maison de l’acteur belge, qui se situe à Namur dans le centre du pays, a été taguée d’un slogan anti-Depardieu dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 décembre, révèle Le Soir. Il a été taguéDepardieu on l’aime pas c’est un gros porc” sur la maison de Benoît Poelvoorde. Le message a été repeint dans la matinée du vendredi 29 décembre.

L’acteur, qui a tourné avec Depardieu dans Saint Amour en 2016 et Les Volets verts en 2022, n’a pas réagi publiquement à ce tag. Silence radio également du côté du parquet de Namur sur le dossier, indique Le Soir. On ignore si une enquête a été lancée pour découvrir le ou les auteurs du tag. Lundi 25 décembre, Benoît Poelvoorde avait signé, avec 54 autres personnalités du cinéma, une tribune demandant de ne pas effacer Gérard Depardieu, visé par des plaintes pour agressions sexuelles.

Pierre Richard et l’association Les Papillons

Pierre Richard, l’emblématique interprète du Grand Blond avec une chaussure noire, a également signé la tribune pour soutenir Gérard Depardieu. Après cette publication, son statut d’ambassadeur de l’association Les Papillons - lutte contre toutes les formes de maltraitances faites aux enfants – lui a été retiré. Face à des commentaires haineux, Laurent Boyet, le président des Papillons, a tenu à clarifier ses propos vendredi 29 décembre. Sur X, il a publié un long texte où il explique que cette décision n’a rien à voir avec l’amitié qui unit Gérard Depardieu et Pierre Richard, souligne le HuffPost.

Elle est liée à la diffusion du Complément d’enquête dans lequel Gérard Depardieu fait des remarques obscènes à une petite fille qui fait du cheval. Laurent Boyet ajoute que la tribune du Figaro "dit que quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, il faut laisser tranquille Gérard Depardieu. […] C’est ce blanc-seing donné par chaque signataire, et donc par Pierre Richard, que nous ne pouvions pas accepter".

publié le 31 décembre à 09h14, Capucine Trollion, 6Medias

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