Culture

Affaire Depardieu : après avoir signé la tribune, Pierre Richard s’exprime sur sa décision qu’il regrette

© Castel Franck/ABACA

Après Yvan Attal, Nadine Trintignant ou encore Gérard Darmon, Pierre Richard prend ses distances avec sa signature pour la tribune en soutien à Gérard Depardieu.

Pierre Richard, l’acteur du Grand blond avec une chaussure noire, fait marche arrière après avoir signé la tribune en soutien à Gérard Depardieu. Sur X, l’acteur a publié un communiqué, dimanche 31 décembre, dans lequel il explique avoir "accepté de signer cette tribune uniquement au nom de la présomption d’innocence à laquelle à droit tout citoyen, y compris Gérard Depardieu".

"Malheureusement", cette tribune publiée le lundi 25 décembre dans le Figaro, "ne reflète pas le soutien que je porte à toutes les victimes d’agressions sexuelles", poursuit l’acteur de 89 ans. Il explique également regretter son geste et avoir "signé sans connaître la mouvance idéologique dans laquelle évolue la plume de la pétition, mouvance à des années-lumière de (s)es engagements". La tribune du Figaro a été écrite par Yannis Ezziadi, éditorialiste du magazine ultraconservateur Causeur, a révélé Le Monde dans une enquête. Ami de Julie Depardieu, Yannis Ezziadi est décrit comme un "proche des sphères identitaires et réactionnaires".

Pierre Richard fait aussi son mea culpa

Depuis la signature de tribune, Pierre Richard a perdu son titre d’ambassadeur de l’association Les Papillons qui lutte contre toutes les maltraitances sur les enfants. Son président Laurent Boyet a tenu à clarifier sa décision dans un post sur X, vendredi 29 décembre. Elle est liée à la diffusion du Complément d’enquête dans lequel Gérard Depardieu fait des remarques obscènes à une petite fille qui fait du cheval. "C’est ce blanc-seing donné par chaque signataire, et donc par Pierre Richard, que nous ne pouvions pas accepter", détaille-t-il. Pierre Richard conclut son communiqué par un mea culpa : "Si j’ai pu blesser certaines personnes, j’en suis sincèrement désolé, bouleversé même."

publié le 1 janvier à 11h15, Capucine Trollion, 6Medias

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