Le nouveau gouvernement vous satisfait-il ?

Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler a annoncé, lundi 23 décembre, la composition du gouvernement de François Bayrou. Un gouvernement qui voit notamment Élisabeth Borne, Gérald Darmanin ou encore Manuel Valls faire leur grand retour. Êtes-vous satisfait par ces nominations ?

L’attente a été longue, mais la fumée blanche a fini par se dégager de Matignon et de l’Élysée. Après des journées de tractations, la France a un nouveau gouvernement. Les noms des ministres ont été annoncés, lundi 23 décembre, en début de soirée, par Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Élysée. Certains anciens ministres font notamment leur retour à l’instar de Gérald Darmanin, Élisabeth Borne, ou encore Manuel Valls. "Je suis très fier de l'équipe présentée ce soir. Un collectif d'expérience pour réconcilier et renouer la confiance avec tous les Français", a publié François Bayrou sur X, après l'annonce de son gouvernement.

Voici la liste des nouveaux ministres du gouvernement de François Bayrou : Élisabeth Borne, ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale ; Gérald Darmanin, ministre d’État, ministre de la Justice ; Manuel Valls, ministre d’État, ministre des Outre-mer ; Bruno Retailleau, ministre d’État, ministre de l’Intérieur ; François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation ; Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères ; Rachida Dati, ministre de la Culture ; Sébastien Lecornu, ministre des Armées ; Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt et de la Pêche ; Éric Lombard, ministre de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique ; Valérie Létard, ministre du Logement et de la Rénovation urbaine ; Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire ; Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et de la Famille ; Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative ; Laurent Marcangeli, ministre de l’Action publique, de la fonction publique et de la simplification.

La liste des ministres délégués a également été dévoilée :

Auprès du Premier ministre : Patrick Mignola, chargé des Relations avec le Parlement ; Aurore Bergé, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations ; Sophie Primas, porte-parole du gouvernement. Auprès du Premier ministre et du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères : Benjamin Haddad, chargé de l’Europe ; Laurent Saint-Martin, chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger ; Thani Mohamed Soilihi, chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux.

Auprès du ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et de la Famille : Astrid Panosyan-Bouvet, chargée du Travail et de l’Emploi ; Yannick Neuder, chargé de la Santé et de l’Accès aux soins ; Charlotte Parmentier-Lecocq, chargée de l'Autonomie et du Handicap. Auprès du ministre de l'Aménagement des territoires et de la Décentralisation : Valérie Létard, chargée du Logement ; Philippe Tabarot, chargé des transports ; Françoise Gatel, chargée de la Ruralité ; Juliette Méadel, ministre déléguée chargée de la Ville. Auprès du ministre de l’Intérieur : François-Noël Buffet, délégué auprès du ministre de l’Intérieur. Auprès de la ministre de l’Éducation nationale : Philippe Baptiste, chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Auprès du ministre de l’Économie, des finances et de l’industrie : Marc Ferracci, chargé de l’Industrie et de l'Énergie ; Amélie de Montchalin, chargée des Comptes publics ; Véronique Louwagie, chargée du Commerce, de l'Artisanat, des petites et moyennes entreprises et de l'économie sociale et solidaire ; Clara Chappaz, chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique ; Nathalie Delattre, chargée du Tourisme. Auprès du ministre des Armées : Patricia Mirallès, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants.

La colère de Xavier Bertrand

Longtemps pressenti, Xavier Bertrand a fini par publier un message sur ses réseaux sociaux afin d’expliquer que François Bayrou avait renoncé à le nommer ministre de la Justice en raison d’un blocage du Rassemblement national. Une décision fustigée par le président des Hauts-de-France.