La question du jour :

Jugez-vous que le bilan de Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur soit positif ?

Oui
Non
Ne se prononce pas

Jugez-vous que le bilan de Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur soit positif ?

© Lemouton Stephane/Pool/ABACA

Gérald Darmanin a fait ses adieux au ministère de l'Intérieur vendredi 20 septembre, adressant à ses troupes un long message, ne retenant que le positif de son mandat. Et vous, qu'en retenez-vous ?

C'est terminé. Gérald Darmanin a officiellement quitté le gouvernement, après sept ans de service dont quatre en tant que ministre de l'Intérieur, vendredi 20 septembre au matin. Il semble désormais certain que Michel Barnier n'a pas fait appel à lui dans sa liste de 38 ministres. Gérald Darmanin a posté un long message sur X dans lequel il remercie les forces de l'ordre, ses équipes et fait ses adieux, dressant le bilan de son action. "Je n'oublierai jamais les années passées à être votre chef : ce sont les plus belles et les plus intenses de ma vie."

En quatre ans à l'Intérieur, Gérald Darmanin a réussi à convaincre les syndicats policiers, notamment en obtenant une rallonge budgétaire de 15 milliards d'euros avec la loi d'orientation et de programmation (Lopmi), rappelle Le Figaro. Des fonds qui ont permis la création d'ici 2027 de nouveaux postes de policiers et gendarmes (8500), ainsi que de nouvelles unités de forces mobiles (11) et de nouvelles brigades de gendarmerie (200). L'objectif étant de doubler la présence des forces de l'ordre sur le territoire d'ici six ans. À noter également les revalorisations des carrières dans les forces de l'ordre.

Un bilan contrasté en termes de délinquance

Au-delà de ça, le bilan de Gérald Darmanin en termes de sécurité est plus que contrasté. Les chiffres de la délinquance ont bondi, ceux de la grande criminalité aussi, et son bilan du narcobanditisme, dont il a fait son principal cheval de bataille dès son arrivée à Beauvau, n'a pas convaincu. Les opérations "place nette", destinées à démanteler les points de deal, n'ont pas permis d'éloigner les trafiquants de manière définitive, les policiers et magistrats remettant même en cause les chiffres positifs du ministère de l'Intérieur à ce sujet. Au gouvernement suivant de convaincre davantage dans ce domaine.

publié le 21 septembre à 07h00, Maeliss Innocenti, 6Medias

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