Le combat pour la fin de vie doit-il faire partie des priorités du nouveau gouvernement ?
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Alors que le gouvernement de Michel Barnier doit bientôt être constitué, se pose la question des sujets d’urgence de ce futur gouvernement. Celui de la fin de vie doit-il être traité en priorité ?
C'est la première proposition de loi qui a été déposée par les députés de la 17e législature, élus cet été après la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, le 9 juin dernier. Le député de Charente-Maritime Olivier Farloni (MoDem), avait annoncé le 19 juillet sur le réseau social X avoir déposé un nouvelle proposition de loi sur la fin de vie, un sujet dont le traitement avait été "brutalement interrompu par la dissolution".
Quelques jours avant la dissolution en effet, le 6 juin, les députés avaient voté, à 88 voix contre 50, l’adoption de l’article 5 du projet de loi relatif à la fin de vie, visant à définir et instaurer l’aide à mourir en France. Les députés avaient aussi débattu de l’article 6, le plus sensible, définissant les "conditions d’accès" strictes à l’aide à mourir.
Le nouveau gouvernement bientôt connu
Les nouveaux députés ont fait leur rentrée en ce mois de septembre, et le travail parlementaire reprend sur les sujets importants. Mais du côté du gouvernement, les choses ne sont pas aussi installées. Michel Barnier, finalement nommé Premier ministre le 5 septembre, n'a pas désigné les membres de son gouvernement.
Le nouveau Premier ministre a d'ailleurs déjà battu le record du temps mis pour nommer un gouvernement : le précédent record était détenu par le deuxième gouvernement Pompidou, en 1962, avec huit jours. En moyenne, les Premiers ministres de la Ve République mettent 1,6 jours à nommer leurs ministres. Mais Michel Barnier l'a promis : le nouveau gouvernement devrait être nommé avant la fin de la semaine.
publié le 16 septembre à 07h00, Adèle Delaunay, 6Medias