Paris 2024 : vous sentez-vous en sécurité à l'approche des JO ?
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À l'approche des Jeux olympiques, dimanche 21 juillet, Valérie Pécresse, présidente du Conseil régional d'Île-de-France, et Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, assurent que les JO sont placés sous haute surveillance. Faut-il toutefois craindre des attaques ?
Le décompte est lancé avant la cérémonie d'ouverture de Paris 2024. Des milliers et des milliers de visiteurs de France et du monde entier sont attendus dans la capitale française pour une célébration historique afin de donner le coup d'envoi des Jeux olympiques, vendredi 26 juillet. Avant cette date fatidique, de nombreux sportifs et visiteurs commencent d'ores et déjà à affluer dans le pays. Tandis que les yeux du monde seront rivés sur Paris, ceux des forces de l'ordre seront sur la foule, afin d'assurer la bonne tenue des Jeux, dans le calme et la sécurité. Face aux craintes d'attentats, d'attaques ou d'agressions, le gouvernement, les organisateurs et la région se veulent rassurants, à commencer par Valérie Pécresse. "Jamais la région n’aura été aussi sécurisée", a-t-elle affirmé dans La Tribune, dimanche 21 juillet.
4 340 personnes ont été écartées
Faut-il tout de même craindre pour sa sécurité pendant la durée des JO ? De son côté, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, assure que le pays est maintenu sous haute surveillance depuis des mois, pour écarter tout risque. "Mon rôle est de protéger les Français et de prendre des décisions en fonction de l’intérêt général", a-t-il confié au Journal du Dimanche. "Nous n’avons, à notre connaissance, aucune menace caractérisée sur la sécurité des Jeux olympiques (…) Je vous confirme que la cérémonie se déroulera dans le format annoncé par le président de la République", a ajouté le ministre. Dans l'entretien livré au Journal du Dimanche, il précise qu'un "million" d'enquêtes administratives auront été bouclées "avant le lancement des Jeux". Selon lui, 4 340 personnes ont d'ores et déjà été écartées des événements. "Tous les participants, bénévoles, agents, stadiers, mais aussi l'entourage des équipes d’athlètes jusqu’aux porteurs d’eau, tout le monde aura été 'regardé' pour que leur participation soit sans risque pour les Jeux", a-t-il ajouté.
publié le 22 juillet à 07h00, Arnaud Enjourbault, 6Medias