Coqueluche, rougeole, tuberculose : vaccination, faut-il durcir le ton ?
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Depuis plusieurs mois, on constate une recrudescence des cas de coqueluche, rougeole et tuberculose en France, notamment à cause d’un relâchement vaccinal. Face à ce phénomène, faut-il durcir le ton ?
Un retour inquiétant. Avec près de 6 000 cas depuis janvier, la coqueluche refait surface en France. Cependant, elle n’est pas la seule. Le nombre de cas de rougeole explose également, avec 117 cas déclarés en 2023, contre seulement 15 en 2022. La tuberculose connaît aussi un rebond, avec 4 728 cas déclarés l’année dernière. Ce phénomène peut s’expliquer par un relâchement vaccinal, comme le rapporte Sud-Ouest.
Si le vaccin ROR, qui protège notamment de la rougeole, est obligatoire pour tous les nourrissons depuis 2018, avant cela, il était seulement recommandé. On observe ainsi une montée des cas chez les adultes et les adolescents non vaccinés. Il en va de même pour la coqueluche. Le vaccin actuel ne protège pas à vie contre l’infection, et il faudrait donc revacciner à l’âge adulte.
Une meilleure politique vaccinale chez les adultes.
La question de l’obligation vaccinale se pose ainsi. Si les médecins ne veulent pas encore en arriver à cette extrémité, les chercheurs s’interrogent en revanche sur la mise en place d’une meilleure politique vaccinale chez les adolescents et les adultes. Ils plaident également pour la mise en place de grandes campagnes d’information et de sensibilisation.
publié le 6 juillet à 07h00, Lila Bruandet, 6Medias
