La question du jour :

Les élections législatives vont-elles chambouler vos vacances d’été ?

Oui
Non
Ne se prononce pas

Les élections législatives vont-elles chambouler vos vacances d’été ?

Avec la tenue de législatives anticipées les 30 juin et 7 juillet prochains, l'agenda de nombreux Français a été chamboulé. Avez-vous décalé votre date de départ ou fait une demande de procuration ?

Les législatives vont-elles gâcher nos vacances ? Le 9 juin dernier, après l'annonce des résultats des élections européennes, Emmanuel Macron a surpris tout l'Hexagone avec la dissolution de l'Assemblée nationale. Véritable onde de choc dans la sphère politique, ces élections législatives anticipées se tiendront dans l'urgence le dimanche 30 juin pour le premier tour et le dimanche 7 juillet pour le second. Des dates qui coïncident avec le départ en vacances de nombreux Français, avec les départs des juillettistes et la fin de l'année scolaire. D'après le ministère de l'Économie, près d'un tiers des vacanciers sont partis en juillet en 2023. Appelés aux urnes, les électeurs pourraient donc repenser le calendrier de leurs vacances, notamment les vacanciers parisiens qui souhaitent quitter la capitale pendant la tenue des Jeux olympiques. Avez-vous changé la date de votre départ à cause de cette élection ?

Donner procuration ?

Lorsqu'il est impossible de modifier ou d'annuler sa réservation, une option reste possible pour les électeurs Français : la procuration. Un choix qui semble avoir été adopté par de nombreux vacanciers depuis l'annonce d'Emmanuel Macron. Si la participation aux législatives devrait être plus conséquente qu'aux élections européennes, avec un taux estimé de 63 % contre 51 %, de nombreux Français ont d'ores et déjà pris leurs dispositions pour pouvoir voter. D'après franceinfo, un million de procurations ont été enregistrées et les files d'attente se rallongent devant les commissariats.

Enfin, avec ces élections législatives, qui se tiendront durant deux week-ends consécutifs, les professionnels du tourisme craignent une baisse de la fréquentation. Interrogé par France Télévisions, Ludovic Bures, directeur d'un hôtel, propose donc à ses clients d'annuler leur séjour, sans frais. D'autres patrons du secteur de l'hôtellerie et de la restauration font également preuve de souplesse afin de laisser les Français voter dans ces conditions exceptionnelles.

publié le 24 juin à 07h00, Angéline Da Costa, 6Medias

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