Avez-vous été confronté à une pénurie de médicaments ?
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Dépakine, paracétamol, Amoxicilline pour enfants… Les pharmacies françaises font face à des ruptures de médicaments du quotidien depuis plusieurs mois. Selon Le Parisien, la Ventoline, destinée aux asthmatiques, est introuvable dans certaines pharmacies. Et vous, avez-vous été confronté à une pénurie de médicaments ?
Une semaine après la grève générale des pharmacies en France le jeudi 30 mai, certaines officines se retrouvent face à une pénurie de médicaments. Comme l’explique Le Parisien jeudi 6 juin, la Ventoline, destinée aux asthmatiques, est en tension d’approvisionnement, voire introuvable dans certains établissements. Et vous, avez-vous été confronté à une pénurie de médicaments ?
"Quand on interroge les grossistes, ils nous disent qu’ils n’ont pas de réserve. La Ventoline fait désormais partie des médicaments qui sont régulièrement en rupture, sans que l’on ne comprenne pourquoi !", s’exclame Fabrice Camaioni, vice-président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et gérant d’officine dans les Ardennes, auprès du Parisien. "Il y a eu une grosse tension il y a quelques mois, puis c’est revenu, et la situation est de nouveau très problématique", ajoute Philippe Besset, le président de la FSPF.
Des "mesures de gestion" ont été prises
De son côté, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) indique au Parisien que des "mesures de gestion" ont été prises et précise qu’il n’y a pas de "pénurie" car il reste des boîtes de Ventoline du laboratoire GSK en Hexagone. Par ailleurs, ce dernier a révélé au Parisien qu’un deuxième site de son réseau de production, situé en Espagne, "va venir en renfort afin d’augmenter les volumes mis sur le marché (français, NDLR) dans les semaines qui viennent".
Capital a réalisé un tableau actualisé en temps réel pour noter les médicaments qui sont en rupture de stock, remis à disposition ou en tension d’approvisionnement. Au micro de TF1, le 3 février dernier, une pharmacienne marseillaise expliquait : "On est dans une forme de bricolage (...) On se met en quatre, mais c'est épuisant", pour réussir à avoir ce qu’il faut comme traitement pour les patients.
publié le 7 juin à 07h00, Capucine Trollion, 6Medias