La question du jour :

La France en fait-elle assez pour accueillir les enfants en situation de handicap à l’école ?

Oui
Non
Ne se prononce pas

La France en fait-elle assez pour accueillir les enfants en situation de handicap à l’école ?

Lundi 3 juin dans les colonnes du Parisien, Mégane, la mère de Timéo, un enfant en situation de handicap, a confié qu’elle ne trouve plus de solutions pour scolariser son fils à l’école. Et vous, pensez-vous que la France en fait suffisamment pour accueillir les enfants en situation de handicap en milieu scolaire ?

C’est un cri du cœur qu’a lancé Mégane, la mère de Timéo, dans les colonnes du Parisien, lundi 3 juin. Depuis 11 mois, elle est sans solution pour scolariser son fils de 9 ans, atteint de troubles obsessionnels avec provocation et de troubles de l’attention avec hyperactivité. Inscrit dans une école près de chez lui en Eure-et-Loir, Timéo n’y est plus accepté. "Son handicap se manifeste par beaucoup de violences et d’insultes. Mon fils a déjà frappé son éducatrice", explique Mégane.

Cette maman plaide pour un retour des Instituts médico-éducatifs (IME), qui permettaient aux enfants en situation de handicap d'être accueillis au sein d'un seul et même établissement, dans des classes plus petites et adaptées aux spécificités de chaque enfant. Ils ont été supprimés pour favoriser l’inclusion et les élèves en situation de handicap doivent désormais suivre des cours en milieu scolaire classique pendant quelques heures. Une situation qui n’est pas tenable pour Mégane.

Un collectif de parents s’est créé pour une meilleure inclusion des enfants en situation de handicap

Le cas de Mégane est loin d’être isolé. France Bleu raconte qu’en avril dernier dans les Pyrénées-Atlantiques, plusieurs parents d'enfants en situation de handicap ont créé un collectif. Ce Collectif de Parents et Professionnels pour une Réelle Inclusion des Enfants en situation de Handicap (CPRIEH) a pour objectif de dénoncer les carences de l’inclusion des enfants porteurs d’un handicap dans le milieu scolaire, entre autres. Les parents alertent sur le manque d’Accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH) qui ne sont pas assez pas nombreux ou complètement absents. Et cela, malgré les notifications de la Maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH), qui donne à l’enfant ce soutien quotidien dans le cadre scolaire.

publié le 5 juin à 07h00, Capucine Trollion, 6Medias

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