Faudrait-il interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans ?
© Photo Pixabay/cyndidyoder83
Le Premier ministre australien s’est dit favorable à interdire l’utilisation des réseaux sociaux par les jeunes de moins de 16 ans, relate Le HuffPost, mardi 21 mai.
Faut-il interdire l’usage des réseaux sociaux aux adolescents de moins de 16 ans ? Le gouvernement australien a fait un premier pas vers cette possibilité, après une annonce du Premier ministre australien, Anthony Albanese en ce sens rapportent nos confrères du HuffPost, mardi 21 mai. Cette interdiction pourrait concerner notamment les plateformes telles que TikTok, Snapchat et Instagram, favorites chez les adolescents.
Pour le Premier ministre australien, une loi interdisant l’accès aux réseaux sociaux avant 16 ans "permettrait à nos plus jeunes Australiens passe plus de temps à l’extérieur, à faire du sport, à s’engager les uns avec les autres de manière normale, et moins de temps en ligne". Actuellement, l’âge minimal pour pouvoir s’inscrire sur un réseau social en Australie est de 13 ans. Le gouvernement australien s’est engagé à consacrer 6,5 millions de dollars au développement d’une technologie de vérification de l’âge sur les réseaux sociaux.
Une "majorité numérique" à 15 ans en France
En France, une loi du 7 juillet 2023 a défini la "majorité numérique" à l’âge de 15 ans. Concrètement selon cette loi, les réseaux sociaux ont l’obligation de refuser l’inscription d’un enfant de moins de 15 ans, sauf si les parents ont donné leur accord express. La loi oblige aussi les plateformes à mettre en place un système de contrôle du temps passé en ligne, et permet aux parents de demander la suspension du compte.
Dans un rapport commandé par l’Élysée et remis fin avril au président de la République, des experts préconisent de n’autoriser le téléphone portable qu’à partir de 11 ans, via un téléphone sans Internet jusqu’à 13 ans. À partir de 13 ans, ils proposent de donner un smartphone sans accès aux réseaux sociaux, puis d’ouvrir cet accès à partir de 15 ans, uniquement sur des réseaux "éthiques".
publié le 23 mai à 07h00, Adèle Delaunay, 6Medias