La question du jour :

Européennes : selon vous, Emmanuel Macron doit-il descendre dans l’arène ?

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Européennes : selon vous, Emmanuel Macron doit-il descendre dans l’arène ?

C'est l'une des possibilités qui agite le monde politique ces derniers jours. Emmanuel Macron pourrait être tenté de s'opposer à Marine Le Pen à l'occasion d'un débat autour des prochaines élections européennes. L'objectif pour le chef de l'État : faire décoller la campagne de Valérie Hayer qui peine à se hisser dans les sondages. Et vous, pensez-vous qu'Emmanuel Macron doit intervenir dans la campagne ?

Jamais deux sans trois ? Alors que les élections européennes du 9 juin prochain arrivent à grands pas et que la candidature de Valérie Hayer peine à décoller, la tentation est grande pour d'Emmanuel Macron qui pourrait s'impliquer dans la campagne de la candidate de son parti. La possibilité d'un débat entre le chef de l'État et Marine Le Pen est ainsi grandement évoquée, comme le rapporte Le Parisien et la Tribune Dimanche, dimanche 12 mai.

L'idée aurait été soufflée à Emmanuel Macron par plusieurs de ses soutiens, à l'occasion d'un dîner organisé à l'Élysée le 30 mai dernier. Et la porte ne serait pas fermée. Mieux, le chef de l'État pourrait être partant pour s'opposer à la présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale dans un débat portant sur les enjeux de l'Union Européenne. Marine Le Pen, elle, a d'ores et déjà accepté cette hypothèse. "J'ai déjà répondu à cette question et j'ai dit oui", a confirmé l'intéressée au Parisien.

Si ce débat venait à se faire, il s'agirait alors du troisième face-à-face opposant Marine Le Pen à Emmanuel Macron, après deux premiers lors de l'entre-deux-tours de la présidentielle de 2017 et de 2022.

Gabriel Attal déjà sur le pont

Loin dans les derniers sondages, Valérie Hayer est aujourd'hui créditée entre 16% et 17% des intentions de vote. La liste du Rassemblement national, elle, poursuit sa course en tête à plus de 30%. Ainsi, pour le camp macroniste, impliquer Emmanuel Macron dans la campagne pourrait permettre de focaliser le scrutin sur un logiciel binaire, à savoir "eux" ou "nous", rapporte Le Parisien.

Dans cette optique, le président de la République avait déjà appelé son Premier ministre à s'impliquer dans la campagne de la tête de liste Renaissance après son débat raté face à Jordan Bardella le 2 mai sur BFMTV. Gabriel Attal doit par ailleurs se confronter au président du Rassemblement national à l'occasion d'un débat le 23 mai prochain. Lors de celui-ci, le locataire de Matignon devrait d'ailleurs opter pour la stratégie qu'il a acté lors d'un déplacement dans le Morbihan, à savoir celle du "RN ou Renaissance", a rapporté Ouest-France. Un débat loin de plaire à tout le monde. Raphaël Glucksmann qui mène la liste Parti socialiste-Place publique a en effet regretté ce dimanche sur France 3 d'avoir été "exclu" de ce dernier, lui qui talonne pourtant Valérie Hayer dans les sondages avec 14% des intentions de vote.

publié le 13 mai à 07h00, Kévin Comby, 6Medias

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