La question du jour :

Pesticides dans les bouteilles d’eau : allez-vous arrêter d’en acheter ?

Oui
Non
Ne se prononce pas

Pesticides dans les bouteilles d’eau : allez-vous arrêter d’en acheter ?

Jeudi 4 avril, Le Monde et franceinfo ont révélé un rapport accablant pour Nestlé. Les eaux de sources commercialisées par le groupe en France sont contaminées à des bactéries pesticides et des PFAS, des polluants éternels. Après ces révélations, allez-vous donc arrêter d’acheter des bouteilles d’eau ?

Le groupe Nestlé fait face à un scandale de taille. Jeudi 4 avril, Le Monde et franceinfo ont dévoilé le résultat d’une expertise menée par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) sur les eaux commercialisées par le groupe. L’Anses révèle une contamination généralisée à des bactéries pesticides et des polluants éternels (PFAS). Parmi les eaux vendues en bouteilles, estampillées Nestlé, qui sont contaminées, on retrouve Volvic, Vittel, Contrex ou encore Perrier. Après ces révélations, comptez-vous donc arrêter d’acheter de l’eau en bouteille ?

Les non-conformités détectées par les experts du laboratoire d’hydrologie de Nancy attestent d’un "niveau de confiance insuffisant" pour "garantir la qualité sanitaire des produits finis", à savoir les eaux minérales naturelles commercialisées par le groupe Nestlé. La contamination des ressources est généralisée, dans la région Grand Est (Hépar, Vittel et Contrex) ou en Occitanie (Perrier), où se trouvent les deux usines d’embouteillage de Nestlé. Le rapport révèle également la présence, dans des concentrations "parfois élevées" de bactéries type Escherichia coli ou entérocoques intestinaux.

Une surveillance bientôt renforcée dans les usines Nestlé ?

Cette expertise édifiante recommande au ministère de la Santé de mettre en œuvre un plan de surveillance renforcée des usines Nestlé, "considérant les multiples constats de contaminations d’origine fécale", "la présence chronique notable de micropolluants", et "l’absence de paramètre permettant le suivi de la contamination virale des eaux". Des non-conformités qui ne devraient pas, selon les experts, "conduire à la production d’eaux embouteillées".

publié le 5 avril à 00h00, Quentin Marchal et Capucine Trollion, 6Medias

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