La question du jour :

"Un risque de conflit nucléaire" : selon vous, la menace de Vladimir Poutine est-elle réelle ?

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"Un risque de conflit nucléaire" : selon vous, la menace de Vladimir Poutine est-elle réelle ?

© Sputnik/ABACA

Vladimir Poutine a prononcé un discours à la télévision russe jeudi 29 février devant ses concitoyens et ses députés. Parmi ses phrases cinglantes, il a menacé l’Occident d’un "risque de conflit nucléaire".

Vladimir Poutine brandit de nouveau la menace d’un "risque de conflit nucléaire" envers l’Occident. C’est une phrase choc qu’il a prononcée dans son discours du jeudi 29 février face à la nation russe et aux députés. Il a exposé l’avenir de la Russie et les futurs objectifs stratégiques. Un discours menaçant pour l’Occident, après la conférence de soutien à l’Ukraine à Paris qui a eu lieu lundi 26 février en compagnie d’une vingtaine de chefs d’État, dont Emmanuel Macron.

"Ils (les pays occidentaux, ndlr) doivent comprendre que, nous aussi, nous avons des armes capables d'atteindre des cibles sur leur territoire", a déclaré Vladimir Poutine. Dans la suite de son discours, il a répondu à Emmanuel Macron – sans le nommer –, qui avait parlé pour la première fois de l’envoi potentiel de troupes au sol en Ukraine, lundi soir. "Les conséquences pour les intrus seront plus tragiques. Ne comprennent-ils pas qu'il y a un risque de conflit nucléaire ?" s’est indigné le chef de la Russie dans son allocution.

Vladimir Poutine veut intimider ses adversaires

Vladimir Poutine a ajouté une couche de menace atomique tout en vilipendant les pays occidentaux. "Tout ce qu'ils inventent en ce moment, ce avec quoi ils effraient le monde, tout cela constitue une réelle menace d'un conflit avec une utilisation d'armes nucléaires, ce qui signifie la destruction de la civilisation", a-t-il affirmé. Il s’est également moqué des pays occidentaux en affirmant qu’ils considèrent la guerre comme "des dessins animés". Enfin, selon Poutine, "aucun ordre mondial n'est possible sans une Russie souveraine et forte".

publié le 1 mars à 07h00, Capucine Trollion, 6Medias

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