Ukraine : la France doit-elle se lancer dans une intervention militaire ?
Lundi 26 février, Emmanuel Macron a surpris en déclarant que l’envoie des troupes occidentales en Ukraine ne pouvait "être exclu". La classe politique française a vivement réagi tandis que le chancelier allemand et l’OTAN contredisent le chef de l’État.
À l'issue d'une conférence internationale de soutien à l’Ukraine à Paris, lundi 26 février au soir, Emmanuel Macron a fait une déclaration inédite. Pour la première fois, le chef de l’État a mentionné l’envoi de troupes occidentales en Ukraine, lit-on sur BFMTV. "Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol", a-t-il déclaré en ajoutant que "rien ne devait être exclu".
Mardi 27 février, Olaf Scholz le chancelier allemand a contredit les propos d’Emmanuel Macron en assurant qu’"aucun soldat ne sera envoyé ni par les États européens, ni par les États de l'Otan sur le sol ukrainien". Un responsable de l’OTAN a également expliqué dans une conférence de presse qu’"aucun projet" d’envoi de troupes en Ukraine n’est prévu, indique BFMTV.
Les États-Unis n’enverront pas de soldats
Adrienne Watson, la porte-parole du Conseil de sécurité nationale a fait savoir également que les États-Unis n’enverront pas de soldats en Ukraine. Elle a déclaré que "le président Biden a été clair sur le fait que les États-Unis n’enverront pas de soldats combattre en Ukraine", rapporte Libération. Même son de cloche de la part des Premiers ministres polonais, tchèque et suédois. "Je suis convaincu que nous devrions développer les voies de soutien que nous avons empruntées (l’aide humanitaire, ndlr) après l’agression de la Russie", a expliqué Petr Fiala, Premier ministre tchèque.
publié le 28 février à 07h00, Capucine Trollion, 6Medias
