Limiter le nombre de bagages dans les TGV et Intercités, une bonne chose selon vous ?
© Lionel Urman / Panoramic - Des voyageurs devant un train de la SNCF. (image d'illustration)
Depuis jeudi 15 février, la SNCF impose aux usagers de voyager avec au maximum deux bagages et un autre plus petit à main dans les TGV et Intercités. En cas de manquement à cette nouvelle règle, qui vise à dissuader certains clients d'abus, une amende de 50 euros pourra être adressée par les contrôleurs. Trouvez-vous que cette mesure est une bonne chose ?
C'est une décision qui pourrait bien venir bouleverser les habitudes des Français en matière de voyage. Comme l'a repéré Le Figaro, mercredi 21 février, la SNCF a décidé, depuis le jeudi 15 février, de restreindre les usagers des TGV inOui et des Intercités à deux bagages par personne. Ces derniers ne doivent pas mesurer plus de 70 par 90 par 50 centimètres. Il peut s'agir de valises, de gros sacs à dos, de sacs de randonnée ou bien de sacs de sport, précise le site SNCF Voyageurs. =1emUn autre bagage à main, plus petit, est aussi autorisé.
De leur côté, les voyageurs qui transportent un "bagage spécial aux dimensions maximales de 90 x 130 cm (poussette, trottinette pliée, instrument de musique dans un étui étiqueté, paire de skis sous housse étiquetée, planche nautique ou snowboard sous housse étiquetée)" sont limités à un grand bagage et un bagage à main, poursuit la SNCF. Bien que la règle soit en vigueur depuis le 15 février, une période de tolérance s’applique jusqu’au 15 septembre 2024. Passé ce délai, les passagers s'exposeront à une amende de 50 euros en cas de "non-respect de la politique bagages", a précisé SNCF Voyageurs à nos confrères.
Une réglementation similaire à celle des Ouigo
Avec cette évolution, la compagnie calque ses TGV et Intercités sur le format des Ouigo, à bord duquel un billet autorise seulement un bagage cabine et un bagage à main. Il y est toutefois possible de voyager avec deux bagages supplémentaires au maximum, moyennant 5 euros en ligne et 20 euros à quai pour chacun.
publié le 22 février à 07h00, Quentin Marchal, 6Medias