La question du jour :

Colère des agriculteurs : craignez-vous de nouveaux blocages cette semaine ?

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Colère des agriculteurs : craignez-vous de nouveaux blocages cette semaine ?

Malgré plusieurs annonces faites par le Premier ministre, les agriculteurs continuent de maintenir la pression sur le gouvernement pour tenir ses engagements. La semaine qui arrive s'annonce donc cruciale, alors même que le Salon de l'agriculture doit ouvrir ses portes le samedi 24 février. Et vous, craignez-vous que de nouveaux blocages aient lieu ?

À moins d'une semaine du Salon de l'agriculture, la colère des agriculteurs va-t-elle repartir de plus belle ? Bien que le Premier ministre Gabriel Attal ait annoncé une série de mesures pour la filière agricole, la colère du monde paysan est toujours vive, rapporte Cnews, dimanche 18 février. "On ne fera pas retomber la pression au longtemps que les engagements (pris par le gouvernement) ne seront pas tenus", a averti Arnaud Rousseau, le président du syndicat agricole majoritaire FNSEA lors d'un entretien à RTL jeudi. "Parfois, il peut y avoir des déclarations ou des grandes phrases. Ce qu'on veut, nous, c'est que ça se concrétise (…) dans nos fermes", a-t-il ajouté.

Si les blocages au niveau national semblent pour l'heure terminés, des actions plus locales persistent. Des « contrôles dans les grandes surfaces » ont d'ailleurs eu lieu. C'est le cas notamment à Caussade (Tarn-et-Garonne) où plusieurs agriculteurs ont jeté des pneus et du foin devant les portes d'une grande surface. À Fontenay-le-Comte (Vendée) plusieurs camions ont été fouillés, tandis qu'à Béziers (Hérault) des opérations ont été menées dans plusieurs supermarchés.

La Salon de l'agriculture dans le viseur

Prévu du samedi 24 février au dimanche 3 mars, le Salon de l'agriculture sera particulièrement scruté cette année. Alors qu'Emmanuel Macron rencontre dans les prochains jours plusieurs syndicats agricoles, le président de la République doit procéder à l'inauguration du Salon avant que de nombreux politiques s'y succèdent comme il est de coutume.

"On compte maintenir la pression parce qu'on n'a pas eu gain de cause au niveau des revendications", a déclaré sur Europe 1 jeudi 15 février Jacques Bès, le secrétaire général de la FDSEA. Le mouvement pourrait même de nouveau se durcir si la situation ne s'améliore pas. "Un cran au-dessus, ça veut dire qu'on est en train de réserver des bus pour monter à Paris pour interdire aux politiques de rentrer dans le Salon", a-t-il expliqué.

Si la semaine prochaine s'annonce décisive pour le gouvernement, pensez-vous que de nouveaux blocages sont à prévoir ?

publié le 19 février à 07h00, Kévin Comby, 6Medias

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