La question du jour :

Colère des agriculteurs : estimez-vous que les annonces de Gabriel Attal soient suffisantes ?

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Colère des agriculteurs : estimez-vous que les annonces de Gabriel Attal soient suffisantes ?

En déplacement à Montastruc-de-Salies, en Haute-Garonne, vendredi 26 janvier, le Premier ministre Gabriel Attal a présenté les dix mesures destinées à répondre à la forte mobilisation du monde agricole des derniers jours. Comment les jugez-vous ?

"On a décidé de mettre l'agriculture au-dessus de tout". C'est avec des mots forts et "dix mesures de simplification immédiate", qui seront déposées par décret "à partir de demain (samedi 27 janvier ndlr)", que le Premier ministre Gabriel Attal a répondu à la colère grandissante des agriculteurs, vendredi 26 janvier. Il était en déplacement à Montastruc-de-Salies, en Haute-Garonne. Après avoir échangé avec une quarantaine d’agriculteurs, le chef du gouvernement, accompagné des ministres de l'Agriculture Marc Fesneau, et de la Transition écologique Christophe Béchu, a annoncé que "l’effort inédit" du gouvernement passera par plusieurs chantiers : "Sur les normes, sur l’Europe, sur la fiscalité et la rémunération du travail".

Alors que des milliers de professionnels du secteur sont mobilisés dans de nombreux départements, entre manifestations et blocages, Gabriel Attal a donc annoncé "dix mesures de simplification immédiates" pour leur venir en aide, portant notamment sur la réduction des délais de recours contre les projets des agriculteurs, la gestion de l’eau ou des haies mais aussi l'annulation de la hausse de la fiscalité du gazole non routier (GNR).

50 millions d'euros pour la filière bio

Le Premier ministre a également annoncé un fonds d’urgence supplémentaire pour venir en aide aux éleveurs dont les bovins sont décimés par la maladie hémorragique épizootique (MHE). Par ailleurs, le gouvernement s'engage à "remettre 50 millions d'euros pour la filière bio", les cultivateurs et éleveurs du secteur. L'exécutif avait déjà promis en 2023 à verser 94 millions d'euros à ce secteur en difficulté.

Les agriculteurs feront l'objet d'un "contrôle unique" administratif annuel, sous la responsabilité des préfets, a-t-il aussi mis en avant. "On va prononcer trois sanctions très lourdes contre des entreprises importantes qui ne respectent pas Egalim", a également expliqué le chef du gouvernement, sans donner leurs noms. Selon les informations de BFMTV, les trois entreprises concernées sont des industriels : deux filiales du spécialiste de la viande Bigard et la laiterie bretonne Malo, qui appartient au groupe Sill.

publié le 27 janvier à 07h00, Quentin Marchal, 6Medias

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