La question du jour :

Paris 2024 : et vous, seriez-vous prêt à vous baigner sans crainte dans la Seine ?

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Paris 2024 : et vous, seriez-vous prêt à vous baigner sans crainte dans la Seine ?

© Tomas Stevens/ABACA - Photo d'illustration. Paris 2024 organise une épreuve de triathlon féminin le 17 août 2023 sur la Seine à Paris pour tester un certain nombre de dispositifs tels que les opérations sportives, un an avant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

La maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé qu’elle plongerait dans la Seine, en amont de la tenue des Jeux olympiques dans la capitale française. Et vous, le feriez-vous ?

Vers une promesse (enfin) tenue ? Plus de trente ans après la promesse de Jacques Chirac, Anne Hidalgo s’apprête à faire le grand saut. Plus précisément, la maire de Paris nagera dans la Seine au mois de juillet, soit quelques jours avant les Jeux olympiques (prévus du 26 juillet au 11 août), mais aussi un an avant l'ouverture de trois espaces de baignade dans le fleuve de la capitale, rappelle franceinfo. Durant ses vœux à l'Hôtel de Ville, elle a également proposé à Marc Guillaume, le préfet de région Marc Guillaume de se joindre à elle pour ce "plongeon historique".

1,4 milliard d’euros investis

Cette promesse ne date pas d’hier. En effet, alors qu’il était maire de Paris, Jacques Chirac avait promis en 1990, de se jeter à l’eau, sans jamais parvenir à honorer sa promesse. Sous l’Ancien Régime pourtant, la Seine était fréquentée par des nageurs, avant que la pratique ne soit interdite à Paris en 1923. L’arrêté préfectoral qui a mis fin a la pratique a progressivement induit le développement d’une brigade fluviale chargée de surveiller les plongeons éventuels.

Durant les JO de Paris 2024, plusieurs épreuves aquatiques se dérouleront dans le fleuve parisien : celles de nage en eau libre et de triathlon. Ces dernières partiront du pont Alexandre-III, précise le média. Enfin, en théorie. L’été dernier, lors des test-events, la qualité de l’eau avait été dégradée par des pluies estivales. La pollution générée par ces précipitations avait conduit à annuler les épreuves. Et cela fait huit ans que les collectivités locales franciliennes et l’État s’investissent sur l’assainissement de la Seine et son principal affluent (la Marne) : au total 1,4 milliard d’euros ont été investis.

publié le 19 janvier à 07h00, Nathan Hallegot, 6Medias

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