Crues, inondations, canicules : envisagez-vous de déménager dans une autre région ?
© Jarry/ANDBZ/ABACA
Placé en vigilance rouge après que la rivière Aa a débordé dans le Pas-de-Calais, ses habitants épuisés, sont à bout de nerfs. Pire, certains envisagent même de déménager, lassés par des événements qui ne cessent de se répéter. Et vous, seriez-vous prêt à faire de même ?
Des habitants à bout de nerfs. Alors que le département du Pas-de-Calais est en vigilance rouge depuis mardi 2 janvier en raison de crues exceptionnelles, déjà plus de 100 mm d'eau sont tombés dans le département. Dans la commune de Blendecques, où la rivière Aa est sortie de son lit, certains habitants, à bout, baissent les bras après avoir subi le phénomène à deux reprises depuis le mois de novembre, rapporte franceinfo. "On en a marre", "ce n'est plus possible", confient certains habitants désabusés, alors que d'autres envisagent même de "raser leur maison". Même son de cloche du côté de Brimeux : "C'est pénible, ça fait mal au cœur, c'est des années de travail", confie l'un d'entre eux.
Déménager pour une vie meilleure ?
Face à des événements qui se répètent, certains habitants réfléchissent désormais à tout quitter pour recommencer leur vie ailleurs, à l'instar d'une voisine qui explique : "Je suis arrivée avec ma valise et mon chat il y a un an, mais je me dis que je ne peux pas rester ici." "Je peux vous dire que si ça arrive encore l'année prochaine, je fous le camp de là", indique un autre.
Qu'il s'agisse des crues, des inondations ou d'épisodes de canicule à répétition, le constat est le même : partir et tout recommencer de zéro dans une autre région serait la solution.
À l'inverse d'autres ne s'avouent pas vaincus. "On fait avec, mais avec les travaux je pense qu'on peut avoir beaucoup moins d'eau", avance l'un des riverains qui met en avant des travaux de curage des cours d'eau qui selon lui pourrait permettre de limiter les crues.
Et vous, seriez-vous prêt à changer de région pour éviter les désagréments liés à la météo ?
publié le 4 janvier à 07h00, Kévin Comby, 6Medias