Télétravail : selon vous, les entreprises ont-elles raison de vouloir resserrer la vis ?
© Pexels - Les entreprises, même les plus grandes, reviennent sur la question du télétravail.
Perte de sentiment d’appartenance, manque de créativité... Les entreprises voient dans le télétravail quelques points négatifs. De votre côté, pensez-vous qu'elles font bien de rappeler les salariés en présentiel ?
Google, Tesla ou encore Amazon... Les entreprises, même les plus grandes, reviennent sur la question du télétravail. Cette méthode qui vise à laisser les salariés travailler à distance semble montrer quelques failles. Perte de sentiment d’appartenance et manque de créativité sont les deux raisons principales d’un resserrage de vis vis-à-vis du télétravail, rapporte Le Parisien vendredi 24 novembre.
D’après une étude menée par OpinionWay pour la messagerie professionnelle Slack, 46% des salariés indiquent ressentir une pression pour un retour en présentiel. "Dans certaines organisations, les salariés prennent parfois plus de jours à distance que ce qui est permis. Manifestement, un certain nombre de directions ont reçu pour consigne de rappeler les règles", a expliqué Jean-François Foucard, secrétaire confédéral du syndicat de cadres CFE-CGC, auprès du Parisien.
Les entreprises "obligées" de proposer du télétravail
Toutefois, les salariés eux-mêmes reconnaissent dans une certaine mesure l’impact négatif du télétravail, notamment sur le collectif. "On a fait des générations de malheureux en intégrant les nouveaux embauchés une demi-journée sur site et en les voyant en télétravail après", a aussi indiqué Éric Chevée, vice-président de la CPME.
En France, le télétravail est largement entré dans les mœurs d’entreprises. Selon l’Insee, 19% des salariés, dont 52% des cadres, ont télétravaillé au moins un jour par semaine en 2022. Les entreprises sont désormais "obligées" de proposer du télétravail, sans compter le manque d’espace dans les bureaux, après les aménagements en flex office opérés dans de nombreux locaux.
publié le 28 novembre à 07h00, Inès Cussac, 6Medias
