La question du jour :

Achat groupé d'électricité : seriez-vous prêt à franchir le pas ?

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Achat groupé d'électricité : seriez-vous prêt à franchir le pas ?

© Pixabay - L'inflation des prix de l'énergie a relancé les offres d'achat groupé.

Face à l’envolée des prix de l’énergie, les opérations d’achat groupé de gaz et d’électricité refleurissent en France. Leurs défenseurs promettent d’importantes économies. Et vous, seriez-vous enclin à souscrire à ces offres ?

Le phénomène avait décliné ces dernières années après un lancement réussi. Le voilà qui ressurgit. Face à l’explosion des tarifs de l’énergie, des intermédiaires ont récemment lancé des offres d’achat groupé de gaz et d’électricité afin d’alléger les factures. Et les premiers résultats se révéleraient satisfaisants. L’association UFC Que Choisir" a revendiqué 130 000 clients depuis le début de l’initiative, en octobre dernier, comme le rapporte BFMTV. De votre côté, ce type d’actions pourrait-elle vous séduire ?

L’argument exposé par les intermédiaires - associations, collectivités locales, ou encore courtiers - s’appuie sur un raisonnement simple. En souscrivant à un contrat aux tarifs fixés, les clients réduisent leurs dépenses de gaz ou d’électricité. Par exemple, l’offre lancée par UFC Que Choisir se traduit par des réductions de 12 % par rapport au tarif réglementé du Kilowattheure (kWh) d’octobre 2023.

Des opérations destinées à s’inscrire dans la durée ?

Cela équivaudrait à "266 euros pour un ménage à l’électricité consommant 10 000 kWh", a expliqué au Parisien l’un des dirigeants de l’association de consommateurs, Cédric Musso. L’autre acteur engagé dans une opération d’achat groupé, Selectra, évoque quant à lui des économies de 14 % pour l’électricité et de 3 à 6 % pour le gaz, a rapporté le quotidien.

Ce gel des tarifs énergétiques tranche avec les augmentations épisodiques actées par le gouvernement. En février dernier, les tarifs réglementés de vente (TRV) ont bondi de 15 %, avant une nouvelle hausse de 10 % en août. Malgré une conjoncture légèrement plus favorable, les TRV pourraient de nouveau s’envoler de 10 % en février 2024. Et ce, même si le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a exclu une telle croissance évoquée par la présidente de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), comme l’indiquait en septembre Libération.

publié le 21 novembre à 07h00, Antoine Grotteria, 6Medias

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